Le Jardin botanique d'Alain Bertrand, chroniques romanesques hautes en couleurs, exalte ce « confetti déchiré en deux par une ligne ondulée appelée frontière linguistique » qu'est la Belgique. On se perd avec délice dans les enceintes de ce royaume singulier où l'on côtoie des personnages à la Jules Renard, à la fois pittoresques et cocasses. L'auteur met en effet les pieds dans le plat (pays) en posant un regard tendre et amusé sur ses querelles byzantines. Mais il nous invite surtout à le suivre sur les traces d'un homme qui se penche avec une rigueur lyrique et chaleureuse sur son passé amoureux...
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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« Monuments en perspective » est une collection qui se propose de rénover le genre monographique quelque peu délaissé en France durant ces dernières décennies, tandis que dans le même temps l'Histoire et l'Histoire de l'Art prenaient une dimension jamais égalée. Il devenait indispensable que cet acquis nouveau s'applique enfin à nos grands monuments, qui font l'admiration de visiteurs de plus en plus nombreux. Le titre de la collection indique clairement la volonté d'une prise en compte globale du monument. Fait de civilisation, il s'insère dans une « perspective » historique. OEuvre ayant reçu et à son tour exercé des influences, il s'inscrit dans une « perspective » de l'histoire des formes et des idées. La caractéristique de la collection est avant tout la qualité. Des sujets : les monuments les plus significatifs de l'histoire de l'art français, quels qu'en soient l'époque, le type et l'importance. Des auteurs : les archéologues et les historiens d'art les plus avertis. Des choix éditoriaux : une présentation et des illustrations destinées à mettre le sujet en valeur pour le plus grand nombre de lecteurs.
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Pour cette septième édition, les Journées d'études sur l'utilisation des données longitudinales dans l'analyse du marché du travail permettent d'explorer la question des trajectoires d'emploi au regard des conditions d'existence des individus. Les travaux rassemblés dans ce document ont un point de vue qui évite la séparation entre le marché du travail d'un côté, l'individu et la famille de l'autre.
Les données et les outils mobilisés vont au-delà puisque de nombreux articles reproduits ici mettent en perspective plusieurs dimensions de la vie (professionnelle, familiale, individuelle et sociale). Outre qu'il soit désormais possible, ce travail de réconciliation des différentes sphères de la vie est surtout utile parce que les parcours sur le marché du travail sont aussi déterminés par des variables qui relèvent d'autres espaces sociaux, comme la famille. Nombre de travaux s'efforcent ainsi de mettre en évidence le poids explicatif de variables non directement liées à la situation d'emploi.
Comme il est de tradition durant ces Journées, les auteurs prennent un soin extrême à décrire, classer et analyser les itinéraires observés. La grande diversité des données utilisées permet, cette année encore, de prendre toute la mesure de l'importance des efforts engagés pour comprendre comment la dimension temporelle peut jouer un rôle dans les mécanismes étudiés.
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Onze historiens et philosophes s'interrogent sur l'émergence du concept d'opinion publique dans cette Europe éclairée, où l'on a cru, à tort ou à raison, qu'à la doctrine publique émanant d'une autorité religieuse identifiable, on pouvait et on devait substituer une raison publique par essence incompatible avec tout dogmatisme et procédant des facultés individuelles. Les auteurs proposent au lecteur une double approche.
Le premier volet de cette enquête est essentiellement historique : il s'articule autour de thèmes majeurs comme la production et le contrôle de l'opinion publique dans les grandes monarchies de l'Europe moderne, ou encore l'attitude de groupes sociaux, comme les économistes ou les parlementaires, qui éprouvent le besoin de justifier leur action ou leurs positions intellectuelles en invoquant « l'opinion publique ».
Le second volet, plus philosophique, se focalise sur le concept lui-même. Quelle définition peut-on donner de l'opinion publique ? Quelle fonction est-elle appelée ou non à jouer pour assurer la cohésion d'une société ? Pourquoi tabler sur elle plutôt que sur la vertu civique ou la foi religieuse ? Si on suit ici sa vigueur à l'époque des Lumières, c'est autour de la Révolution que ces questions prennent une intensité particulière...
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