Au fin fond de l'Arizona, une femme affaiblie s'est réfugiée dans le ranch de son frère. À ses pieds, des malles contiennent les derniers souvenirs de son grand amour : le sulfureux écrivain Henry Miller. Après leur coup de foudre dans un dancing de Broadway, elle l'a encouragé à écrire, a été son épouse et l'a entretenu pour qu'il puisse donner naissance à son oeuvre. Elle s'appelle June Mansfield.
Tour à tour entraîneuse, serveuse ou comédienne, June n'a eu de cesse de brouiller les pistes. Sous la plume de l'auteur de Tropique du Cancer et d'Anaïs Nin, avec qui elle a formé un célèbre triangle amoureux, elle est devenue un personnage de fiction, mais n'a jamais livré sa vérité.
Emmanuelle de Boysson nous entraîne dans le New York de la Prohibition et le Paris des années 1930. Elle fait revivre cette personnalité fantasque, ô combien attachante, et recompose le puzzle d'une existence aux nombreuses zones d'ombre.
Ce roman envoûtant dévoile les failles et les amours tumultueuses
de la muse d'Henry Miller.
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Au début du XXe siècle, Valentine, une jeune Bretonne insouciante, monte à Paris, au bras d'Antoine, son mari austère et volage.
Introduite dans la société mondaine de la capitale et ses salons littéraires, elle rencontre des femmes libres qui la fascinent et l' attirent. Colette, Renée Vivien, Liane de Pougy, Élisabeth de Gramont et surtout l'irrésistible Natalie Cli ord-
Barney. À leurs côtés, Valentine va bientôt se rêver écrivain.
Mystérieuse et magnétique, l'Amazone Natalie, qui devient bientôt sa «Natty», l'initie aux déliceslittéraires et aux amours saphiques. Naît alors en Valentine une passion pure et dévorante, dont elle pourrait bien ne jamais revenir...
30 prêts - 60 mois
Juliette vient de s'installer à Paris. Entre la prépa et les cours de théâtre, elle essaie de trouver sa voie. Mais un beau matin, un scandale vient sonner la fin de l'insouciance et éclabousser sa famille. Des années plus tard, c'est justement ce scandale qu'elle va tenter de démêler à travers
l'écriture. Pour dire sa vérité. Celle de cet oncle aimé et admiré. Une résolution qui est loin de faire l'unanimité. Forte du soutien de quelques proches, Juliette, cette fois, ne renoncera pas.
Que tout soit à la joie retrace l'itinéraire d'une femme aspirant à s'affranchir des conventions. À ses côtés, l'esprit d'un homme qui a chu et s'est abîmé dans les mémoires. Qui était cet ecclésiastique respecté, ami des prostituées ? Peut-on être homme de Dieu et homme de chair ?
Les deux parcours s'éclairent et se répondent.
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Le charme discret de la bourgeoisie
Alsace, 1969. Juliette passe les vacances de la Toussaint chez ses grands-parents, avec Camille, sa cousine délurée, qui lui présente Patrice, dont elle tombe follement amoureuse. Les vacances riment avec insouciance et innocence, s'y mêlent les goûts et les senteurs des derniers moments de l'enfance, notes sucrées qu'on voudrait ne jamais oublier.
Pourtant les revendications sociales issues de mai 68 grondent encore. Les parents de Juliette tentent de la préserver du climat d'insurrection qui s'empare de Mulhouse. Elle en profite malgré tout pour s'évader du cocon avec sa cousine, tandis que son petit ami s'engage politiquement et sombre dans la drogue et l'autodestruction. Si Juliette flirte avec la provocation et ose défier son milieu, elle finira par suivre, en jeune fille de bonne famille, la voie qu'on lui a tracée et ne transgressera pas les limites, à l'inverse de Patrice...
Le souvenir d'un parfum de Schiaparelli, le velours orange d'un pantalon pat d'eph, autant d'évocations des années 70 que
Les Années Solex nous invite à partager. Hymne à la fureur de vivre adolescente et aux premières amours, ce roman plonge dans l'âge de toutes les transgressions et de tous les possibles. Délicieusement nostalgique.
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Dans chaque recueil de la collection Fidelio, cinq auteurs contemporains racontent leurs premiers émois littéraires avec l'écrivain qui a changé leur vie : ici, cinq classiques français du XIXe siècle.
François Taillandier se souvient de sa découverte émerveillée de Balzac à l'âge où ses camarades se passionnaient pour le football. Sigolène Vinson raconte comment Victor Hugo a nourri son adolescence dans la corne de l'Afrique. Valentine del Moral nous évoque un Zola intime, comme elle parlerait d'un ami. Vincent Pieri s'interroge sur l'amour déraisonné qu'il éprouve pour Flaubert. Emmanuelle de Boysson, enfin, prétend avoir parlé à un certain Henri Beyle sur les bords du lac de Côme : le spectre de Stendhal ?
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Ils en ont plus qu'assez, les bons vivants, d'être montrés du doigt par les grands prêtres de la pensée unique! Assez d'être désignés comme les cancres d'une société pusillanime qui élève la prohibition généralisée au rang de morale absolue! Assez d'être condamnés à rester au coin, avec un bonnet d'âne, mauvais sujets, mauvais citoyens! Assez de devoir supporter les névroses de gouvernants qui condamnent, ex cathedra, ceux qui s'adonnent, dans une semi-clandestinité, à des plaisirs désormais coupables : fumer pour partager un moment de convivialité gratuite; boire pour oublier la morosité ambiante et faire danser les papilles; parler sans avoir à tourner sept fois sa langue dans sa bouche, de peur de dire une phrase qui entraînerait le versement de dommages et intérêts à quelques frileux, racornis, à l'affût du moindre faux pas. Le doux paradis des amateurs, par bonheur, n'est pas celui des pourfendeurs, des rigoristes, des sectaires, des censeurs! Puisse notre art de vivre en convaincre plus d'un et dissuader et dissoudre à terme cette minorité qui nous opprime au lieu de nous laisser en paix! Une fois pour toutes, le bon vivant est le dernier avatar du dissident dans une société qui fait semblant d'ignorer qu'elle dérive vers le totalitarisme moral.
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L'amitié est toujours profitable, l'amour est parfois nuisible (Sénèque). Mais l'amitié homme-femme est-elle possible ? A l'heure où le couple traditionnel n'est plus la référence, cette relation, parfois teintée d'ambiguïté. permet à chacun de s'épanouir en restant soi-même, de se construire grâce à une confiance réciproque, de l'humour et de la légèreté. Ce lien hors normes est devenu une valeur forte, un refuge : amis de longue date, les coauteurs en sont la preuve vivante. Ils reviennent sur l'évolution du sentiment amical et démontrent qu'aujourd'hui, l'égalité des hommes et des femmes renforce cette affinitéélective. Ils analysent les conditions nécessaires à sa naissance comme à son développement, examinent les écueils et dénombrent les bienfaits en s'appuyant sur des témoignages de personnalités. Un débat dans l'air du temps, original et pertinent, qui dessine les contours de ce que pourraient être les relations hommes-femmes de demain.
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Six femmes en lice : Cerise, Philippine, Iris, Douce, Lila, Rose, grandes bourgeoises ou apparentées. Jeunes filles, elles ont toutes appartenues au même rallye mondain ; aujourd'hui, avantageusement mariées, elles tiennent à leur confort comme une chatte à son coussin. Pas tendres pour un sou, elles s'observent, se jugent, se jalousent, griffent. Entre elles, circule une mystérieuse bague en émeraude qui va faire dérailler leur train-train. Au moment où elles tentent de se libérer de leurs névroses, elles sont déçues, piégées par leurs travers. Pour notre plus grand plaisir, elles forment un étonnant bouquet de défauts révélateurs de leur milieu : une épaisse couche de morale, une désespérante naïveté, un goût prononcé pour l'intérêt, une tendance exagérée au narcissisme, à l'hystérie ou même à la radinerie. Plus d'épines que de moelleux ! En un mot, on ne leur a pas appris àêtre simples : elles le paient, mais compensent et se relèvent. Malgré le luxe, un quotidien, disons facile, elles rêvent toutes d'un ailleurs improbable aux antipodes de leur univers étriqué. Seule Rose, la vieille fille confite, parviendra à larguer les amarres, à se fondre dans la masse pour y gagner sa liberté.
« Je sais de quoi je parle, j'appartiens à ce petit monde dont je me moque, mais ne vous y méprenez pas, mon autodérision est un signe de bonne santé ! Je déborde d'affection pour ces femmes à mi vie, si touchantes avec leurs fêlures, leurs certitudes, leurs limites. » reconnait Emmanuelle de Boysson.
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