Nicolas Berger, journaliste à La Gironde est prévenu : « Les gratte-papiers qui mettent le nez dans mes plumes ne savent pas à qui ils ont affaire. Cette histoire ne les regarde pas, ils sont ici que pour vendre du papier, ternir l'image de notre village » a écrit le corbeau. Cabossé par une histoire de coeur qui a mal tourné, il pensait se mettre au vert en acceptant cette enquête à Salerac, du tout cuit d'après son rédacteur en chef. Mais la petite affaire de lettres anonymes au milieu des vignes est plus tordue que prévu et le reporter va y laisser des plumes. Pas de mobile et trop de suspects, surtout quand Nicolas Berger se laisse embarquer par des belles rencontres et perd le fil de son enquête.
Corvidés est le premier polar de David Gauthier. Comme souvent, les premiers romans dévoilent une part intime de leur auteur, lui-même journaliste à Angoulême. Gosse, David Gauthier a usé ses fonds de culotte sur les bancs de l'école du village s'est caché sous les étals du marché dominical, a couru dans les vignes, s'est bouché le nez sur le cours de tennis au passage des tracteurs en saison d'épandage, et deux décennies plus tard, le voilà échotier qui sillonne la campagne charentaise, comme Nicolas Berger dans Corvidés. C'est ainsi qu'a germé cette idée de revisiter le thème et l'univers des corbeaux de village dans un récit écrit à la première personne, avec une écriture jeune, fraiche, touchante, très imagée qui dépoussière le genre du roman à énigme.Pierre-Michel Pranville, directeur de la collection Quêtes et enquêtes
30 prêts - 120 mois
Norman, Edith et Gigi Wharton passent les vacances dans leur maison de famille des «Bois Noirs». Un matin, le facteur livre un drôle de colis : à l'intérieur il y a Jamie, le fils du frère terrible de Norman. Et l'été va prendre un tour totalement différent ! Un roman délicieusement fantasque porté par des personnages hauts-en-couleurs, l'écriture très imagée de Gauthier David et les illustrations foisonnantes de Marie Caudry.
30 prêts - 2555 jours