Dans la forêt, un petit éléphant est né. Il s'appelle Babar. Sa maman le regarde grandir tendrement jusqu'au jour terrible où un chasseur la tue. Babar se réfugie alors en ville où il est recueilli par la vieille dame. Mais Babar se languit de sa famille et de sa forêt, lorsqu'un beau jour surgissent ses deux cousins, Arthur et Céleste. Ils décident de reprendre le chemin de la forêt. De retour chez lui, Babar, couronné roi des éléphants, choisit Céleste comme reine : couronnement et mariage ne sont que le début des aventures de nos deux héros.
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Dans ce nouveau livre « L'engagement détaché », Agnès de Brunhoff nous fait partager son témoignage de l'état d'esprit d'une génération d'enfants de la guerre, déroulant le fil de sa vie, de son parcours personnel et intérieur à travers la musique, le monde du spectacle et sa rencontre avec la Technique Alexander. Allers-retours entre révoltes et apaisements, souffrance et douceur, tout ce qu'elle raconte de son enfance, de son adolescence touche en plein coeur. Elle nous surprend en nous sortant une fois de plus de nos habitudes, et de nos habitudes de lecteur aussi. Ce n'est pas courant qu'une personne et qui plus est une personne qui enseigne, livre ses propres errements, ses dysfonctionnements.
Et cette honnêteté, cette humilité a quelque chose de très prenant. Au fil de son récit à travers le chaos de cette ville folle qu'est devenue Paris, ses coups de gueule et ses questionnements, Agnès de Brunhoff nous ramène à nos propres erreurs, nos propres illusions, aux fonctionnements auxquels on s'attache par habitude, par confort, par nécessité, par survie.
On suit le cheminement d'une personne qui se détache, de plus en plus sûre et simple dans ses propos, ses choix, et peu à peu le récit se calme, ses mots prennent alors l'allure de parole d'évangile. Un livre qui fait entendre une voix juste, présente à elle-même ici et maintenant, qu'Agnès de Brunhoff incarne profondément et qui s'impose au fil des pages, comme une possible réponse à nos propres questionnements intérieurs.
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Agnès de Brunhoff, chanteuse et auteure compositeure dotée d'une solide formation de pianiste classique, a appris son métier dans les coulisses du spectacle. Après de nombreuses années de coaching scénique et vocal, elle décide de nous révéler, avec ce livre, les clés de la démarche qu'elle propose. Ces séances qu'elle porte à notre connaissance au plus près de leur déroulement, elle les partage avec des artistes dans un parcours tout en intensité, contribuant ainsi à forger à travers des étapes tour à tour ardues et enthousiasmantes, leur grand talent... Un témoignage d'une démarche artistique originale tournée vers la recherche et le déploiement de soi.
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Personnalité aux multiples facettes, artiste accomplie, Agnès de Brunhoff, chanteuse, pianiste, auteur-compositeur, est aujourd'hui une professeur de Technique Alexander, coach vocal, instrumental et scénique de renom. Par un travail acharné, elle conjugue ses talents avec une grande variété d'expériences artistiques associées à son impressionnante pratique de la Technique Alexander. C'est la richesse de ce parcours, divers, curieux et profond, cette connaissance de la scène et des « métiers » artistiques, cette capacité à chercher pour elle-même et pour les autres qui font d'elle cette personne indéfinissable et précieuse, coach à la stature internationale plébiscitée par les artistes professionnels.
Après avoir écrit un premier livre sur sa démarche artistique dans le monde du spectacle et la manière dont elle utilise la Technique Alexander dans son enseignement pour l'appliquer aux pratiques artistiques, ce deuxième livre va plus en profondeur. C'est un manifeste qui parle de l'urgence de repenser le corps comme véritable partenaire de notre fonctionnement aussi bien dans les domaines musicaux et les métiers de la scène que dans la vie quotidienne en général. Qui nous rappelle l'importance de réagir pour préserver notre être face a cette société dévorante, ultra rapide, stressante, consumériste.
Ce livre témoigne du parcours extraordinaire d'Agnès de Brunhoff, de la façon dont elle guide les personnes qu'elle fait travailler avec bienveillance sur le long terme pour atteindre leur véritable incarnation artistique, la liberté scénique, vocale et musicale. Il décrit les outils qu'elle a élaboré au cours des ses années de recherche auprès des artistes en définissant plus justement leurs besoins pour se construire.
Il parle du temps nécessaire que nous ne nous permettons pas. De l'importance de ce qu'on peut réaliser si on prend le temps de s'incarner. C'est un regard nouveau sur l'artiste face au monde d'aujourd'hui, qui nous ouvre sur une conception novatrice de la pédagogie.
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Qu'il s'agisse de la période de l'accumulation primitive décrite par Marx, du capitalisme au XIXe siècle, ou du développement récent des sociétés multinationales,le capital privé a toujours besoin de l'existence d'un pouvoir étatique. Pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi la production et la circulation capitalistes ne peuvent-elles se passer d'une gestion étatique s'appliquant en des points déterminés ? et pourquoi cette gestion se présente-t-elle, dans certaines conditions, sous la forme de la politique économique ? Le problème ici posé n'est pas de savoir si l'Etat capitaliste a une action économique, mais pourquoi et comment il intervient comme tel au coeur du fonctionnement du capitaliste.
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En même temps que la théorie économique générale, sous sa forme néo-classique, s'appauvrit, des études très spécialisées et « techniques » souvent liées aux avatars de la politique économique, se développent et prolifèrent. Ainsi, dans les pays capitalistes monnaie et financement sont-ils souvent étudiés en eux-mêmes, sans qu'une conception générale de l'économie soit explicitée. Plus limités encore sont les nombreux modèles de l'« offre de monnaie » qui visent à expliquer comment la monnaie nait et se multiplie sans mettre en discussion la nature de celle-ci. Cependant une telle fragmentation n'est possible que parce qu'il existe un accord implicite. La conception dominante est celle de la théorie quantitative de la monnaie, parvenue à surmonter l'usure des siècles et les bouleversements de doctrines et de systèmes. Elle cherche à faire de la création de monnaie un processus purement économique, mais se trouve renvoyée à une régulation purement politique. Peut-être la prise en considération des structures de financement permet-elle une analyse mieux appropriée ? Il n'en est rien, si la notion de monnaie n'a pas été définie au préalable de façon que l'on puisse établir une relation dialectique entre monnaie et financement. Grâce à un examen critique on doit pouvoir s'orienter dans le dédale des analyses spécialisées et des discussions de politique économique (offre de monnaie « contre » dépenses publiques). Il faut démonter de l'intérieur, et situer dans un cadre théorique général, diverses notions d'« offre de monnaie ». Des analyses historiques et politiques, permettant de mieux comprendre le rapport entre structures de la monnaie et du financement, n'en seront pas moins nécessaires.
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Certains des textes présentés ici exposent la pensée monétaire de Marx en la situant par rapport aux idées dominantes du XIXe siècle et aux thèses contemporaines d'économistes néo-classiques et néo-keynésiens. D'autres appliquent la critique marxiste à des questions concrètes, histoire monétaire, réformes de la monnaie, crise et inflation, telles que celles-ci sont couramment traitées. Dans le cas de l'argent, une double mystification est possible. La première consiste à traiter le pouvoir du capital, exercé seulement par quelques-uns, comme le pouvoir d'achat d'une monnaie dont tous sont en possession : ici, le capital disparaît derrière l'argent. La seconde consiste à dire que l'argent, c'est le capital : celui-ci apparaît comme un pouvoir économique et social qui s'impose directement et totalement à travers l'usage de monnaie, le règne du capital étant celui de l'argent. La première de ces positions antagonistes et complémentaires, se trouve chez les économistes classiques, la seconde chez les socialistes qui préconisent le remplacement de la monnaie par des bons de travail. La théorie marxiste de la marchandise et de l'argent ouvre une autre voie, qui n'est pas celle de l'économie politique ni de « l'anti-économique », mais celle de la critique théorique et politique du capital. De la marchandise à la monnaie ; du système monétaire et du capital au crédit et aux banques ; de la circulation aux conditions marchandes des crises capitalistes, telle est la méthode qui permet d'analyser certaines modalités du fonctionnement capitaliste. L'état des idées aujourd'hui en rend l'usage nécessaire. Est-ce là céder au fétichisme de l'argent, en délaissant le terrain de la production ? Longtemps, la monnaie fut le territoire de la droite. Mais les mouvements de l'argent, objet des discussions théoriques, sont un des enjeux des luttes sociales : il n'est qu'à voir l'explication courante de l'inflation par une émission excessive de monnaie. La théorie de l'équivalent général ne suffit certes pas pour y répondre, mais elle est un chaînon indispensable. La crise du dollar est-elle l'expression d'une crise des relations marchandes, d'une crise du capitalisme mondial ? Là encore, l'analyse ne peut se contenter des notions marxistes de la marchandise et de l'argent, mais elle ne peut s'en passer si elle veut avancer dans l'étude concrète de la situation actuelle.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Une vague de libéralisme économique (« laissez faire, laissez passer »), venue des États-Unis et de Grande-Bretagne, a submergé la pensée, et ébranlé les politiques économiques. Keynes s'est trompé. Marx est mort. Vive Milton Friedman ? Le « marché efficient » des doctrines orthodoxes, censé corriger lui-même ses fluctuations, est présenté comme la référence obligée de la bonne gestion, et son extension comme issue à la crise. D'où la dénonciation de l'« État-Providence » et des « corporatismes », qui feraient obstacle à la libre circulation des capitaux et des travailleurs. L'intervention de l'État devrait se soumettre à une « règle d'or » inspirée du monétarisme. Ce libéralisme ne permet pas de comprendre le monde contemporain : rôle du salariat ouvrier, fonction de la monnaie, crise. Les nouvelles interventions de l'État sont liées à la dépréciation du travail et à la division des travailleurs. Ainsi qu'à la domination du dollar, et aux difficultés de l'émergence de « pays en voie de développement » comme sujets financiers. L'analyse d'un marché plein « de bruit et de fureur » s'inscrit dans celle du capitalisme. Par contre, la vérité du « Big Market » est à l'opposé de son discours théorique.
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