La dramaturgie recouvre deux sens : l'un concerne ce qu'écrit l'auteur dramatique, l'autre a un objet d'étude qui ne cesse de s'élargir, lié à l'action théâtrale et à la représentation. Joseph Danan tente dans cet essai de définir cette activité récente, sur la scène moderne, depuis ses origines chez Lessing jusqu'à la variété de tous ses potentiels actuels.
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Dans la continuité de Qu'est-ce que la dramaturgie ? - publié en 2010 dans la même collection - Joseph Danan soulève, dans ce nouvel essai, la question de la place et de l'avenir du texte théâtral face à des spectacles-performances de plus en plus présents sur la scène contemporaine.
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Jojo, un enfant rêveur et imaginatif, s'invente des dizaines de rôles qu'il endosse avec sérieux et les mises en scène qui vont avec : une opération chirurgicale, un accouchement, une conférence de presse, une fugue, une mort dans la pampa... Mais ses créations étonnantes se finissent toutes par une gifle que lui colle sa mère.
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Dans cet essai critique, Joseph Danan fait le bilan des mutations en cours du texte dramatique. Si l'objet textuel a été transfiguré par la scène au cours des dernières décennies, tour à tour "matériau" ou simple "partition", l'auteur constate qu'il cristallise les tensions d'un monde théâtral en quête de sa définition univoque.
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Thomas joue sa vie entre Genève et Paris, entre Agathe et Marie. Chassés-croisés, fuites en avant. Les chemins se croisent au rythme des allers et retours. La petite Loretta a pris un aller simple. Elle se laisse happer par le monde interlope que Thomas ne fait que frôler... jusqu'à ce que quelque chose se brise. À ces jeux des amours incertaines, le hasard ne fait pas toujours bien les choses : il faut bien qu'un jour le grain de sable se mette de la partie qui se joue. Thomas, lui, a échappé à la mort. Peut-être a-t-il aussi échappé à la vie.
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Auren a onze ans, pas de papa, une maman et des copains. Par dépit amoureux, il se métamorphose en meurtrier : le dentiste-castor, le grand lézard, le contrôleur-homard et l'inspecteur-pingouin en feront les frais.
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Je me permets d'ajouter ici au titre de Joseph Danan, L'Éveil des ténèbres, une ponctuation dubitative, bien dans l'esprit, me semble-t-il, de cette pièce que j'ai lue et relue avec un intérêt sans cesse accru. J'ai été charmé par ces répliques elliptiques, par la fluidité des enchaînements, la légèreté de touche, bref par l'élégance et le nuancé de l'écriture. J'ai été surpris par la violence subite, tranquille, affreusement naturelle qui, dans une forme expressionniste, surgit d'abord avec le viol, puis sous l'apparence d'un crime antisémite. (Au moment où j'écris ces quelques mots, des Serbes - chacun y pense - se font, par le viol et le crime, les champions d'une nouvelle purification ethnique). J'ai été pensif devant les dévoiements possibles de la recherche scientifique. Ici la monstruosité est le fait d'un physicien en renom. Il faut aujourd'hui, plus que jamais, reprendre la réflexion contenue dans l'antique formule : Science sans conscience... J'ai été rêveur face aux questions sans fin, angoissantes, sur lesquelles ouvre la pièce : pourquoi quelque chose plutôt que rien ? Qu'est-ce que le réel ? Pourquoi la vie ? Pour quoi vivre ? Sommes-nous libres ou déterminés ? Le bien, le mal ? Pourquoi la haine ? J'ai été éveillé par toutes ces questions suggérées avec tact, auxquelles jamais l'auteur n'impose ne serait-ce que le début d'une réponse, laissant entier chez le lecteur le plaisir du questionnement.
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L'histoire commence toujours après la fin : on le sait bien. C'est donc au lendemain que commence la pièce : lendemain de fête et de liesse, 13 juillet 1998, un pays célèbre une victoire sportive comme jadis une conquête militaire, dans l'illusion d'une union qu'on prétend sacrée. Sadwell Hall, lui, a choisi cette nuit pour disparaître. On est le lendemain de ce mystère autour duquel s'agrègent les énigmes, et d'abord celle-ci : qui est-il ? On sait seulement qu'il a disparu, et cela suffit pour commencer l'histoire.Lendemain s'ouvre comme une enquête policière, mais c'est une fausse piste - c'est d'autres disparitions qui surtout ouvriront la pièce en mille directions. Les repères se brouillent, et ce décor de récit policier se révèle bientôt pour ce qu'il est : un décor pour des figures en attente d'une histoire, des ombres pleines de nous-mêmes, tout un théâtre qui se replie sur notre présent.Dans cette course ample à travers les deux dernières décennies, Joseph Danan dessine une généalogie de nos secousses présentes, ces terreurs et ces joies qui signent notre appartenance à ces jours, où les Coupes du Monde de football sont nos événements historiques, qui scandent désormais notre rapport au temps presque autant que des attentats : où depuis vingt ans, rien ne semble avoir eu lieu que cette imminence dont le texte porte la charge et qu'il accomplit.Et dans l'écriture qui vient porter le fer aux conventions, sociales, politiques, théâtrales, une manière à la fois de s'affronter au présent, et un geste qui voudrait déborder notre époque par elle-même. Puis dans ce geste, on entend ce qui sourd, est latent, tacite, un soulèvement possible (et face au refus de faire « miroiter les différentes facettes du cauchemar », une façon de le dévisager, de lui faire face, aussi).« Toujours nous serons les habitants de ce lendemain / inhabitable », dit l'Auteur dans la cinquième partie de la pièce - peut-être faut-il le croire, et venir peupler ce qui se lève autour de nous à mesure que, lisant, nous faisons l'exploration de ce temps impossible qui est le nôtre.Préface de Jean-Pierre Ryngaert
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Livre-puzzle singulier et puissant, déclinaison moderne d'un ancien mythe de démembrement et de renaissance qui parle aujourd'hui encore à notre imaginaire, "Les papillons d'or" se présente d'abord comme un jeu. L'auteur nous y invite à réécrire ensemble la geste d'Osiris, à reconstituer le corps morcelé du dieu et du Livre, à rechercher sans cesse, texte crypté, la pièce manquante...
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Le théâtre de la pensée se révèle une exploration, la plus large possible, des dramaturgies modernes et contemporaines, menée selon le point de vue - dont la rigueur ne se dément jamais - des équivalences dramaturgiques et scéniques du monologue intérieur d'origine romanesque (Artaud, Bob Wilson sont largement traités et le devenir-scénique de l'oeuvre dramatique toujours pris en compte). Ce livre prend ainsi sa place - que je veux croire importante - dans une recherche, à l'origine de laquelle se trouve Peter Szondi et sa Théorie du drame moderne, sur la crise de la forme dramatique - en particulier sur les conditions de sa subjectivisation au XXe siècle. Ce qui aurait pu devenir un livre à thèse, redoutable d'abstraction, se révèle à la lecture le récit plein de suspens, d'épisodes et de retournements, d'une véritable exploration ou "traversée" des dramaturgies modernes et contemporaines... C'est que Joseph Danan a, en quelque sorte, fictionné la théorie et pratiqué sur son corpus énorme et disparate comme ses maîtres Meyerhold et Eisenstein dans leurs réalisations artistiques, je veux dire par montage... Jean-Pierre Sarrazac
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Jean-Pierre Sarrazac et Joseph Danan livrent leurs exercices pratiqués depuis de nombreuses années en atelier d'écriture, exercices précis et nourris de nombreuses références littéraires. Ils exposent aussi leur conception de l'écriture.
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Agitant son petit théâtre de marionnettes, Papa joue l'histoire de l'humanité devant les yeux rieurs de son Bébé.
3 personnages / 1 h 10
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