Nous avons tous peur de manquer : peur de perdre ceux que j'aime, peur d'un manque matériel... Comment penser cette angoisse que nous cherchons toujours à combler ?
Nous sommes tous porteurs de l'angoisse du manque, de la perte, qui nous habite dès notre naissance. Manque de ce que j'aime, de ceux que j'aime. Tristesse de manquer un jour de tout ce que l'on a laissé derrière soi. Peur aussi d'avoir manqué l'essentiel.
Elle peut engendrer tantôt une désespérance, tantôt une consommation à outrance de biens matériels, quête illusoire de comblement du vide. Mais il est d'autres modes de remplissage : objets conservés ou encore hyperactivité, travail trépidant et loisir non moins trépidant. Rempart élevé contre la conscience de l'absence absolue, contre notre finitude et notre disparition.
Partie de l'expérience du trop et du trop-plein, Nicole Fabre nous mène dans un passionnant cheminement, jalonné des récits de ses patients et de son expérience de clinicienne. Elle nous conduit à un questionnement existentiel, une quête menée par chacun de nous et nous aide à penser ce manque fondamental que nous cherchons toujours à combler..
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Rome 1924. Dans une Italie mise au pas par Mussolini, Giulia, 13 ans, se heurte à une adolescence fasciste, « pli » qu'elle refuse de prendre. Sensible à la peinture, à la littérature, rebelle à toute autorité, elle se met dans des situations impossibles que goûte peu son entourage.
Quelques années plus tard, évoluant dans le milieu de l'Art dominé par la formidable Margherita Sarfatti, maîtresse du Duce, son impulsivité et son irrespect de la hiérarchie lui joueront des tours. Déchirée entre son amour pour un peintre antifasciste et son irrépressible attraction pour le puissant ministre Italo Balbo, dans un climat propice aux pires excès, la jeune femme sera confrontée aux plus terribles figures de ce temps.
Avec une liberté de ton et un humour qui n'ôtent rien à la force des faits historiques, ce roman nous plonge dans les coulisses du pouvoir de la Rome des années 1930 : celle de la bohême artistique, mais aussi de la propagande et des chemises noires, des bains de foule et de la guerre d'Ethiopie, du drame et de grotesque, alors que se précise sur l'Europe la menace de l'Allemagne nazie...
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On a beaucoup dit que l'éducation donnée aux enfants du siècle dernier les a chargés d'un sentiment permanent de culpabilité aux conséquences désastreuses. On a dit aussi qu'il fallait éduquer chez l'enfant la capacité de prendre des responsabilités, tout en bannissant chez lui toute idée de faute. Mais aujourd'hui, où en sommes-nous de cette éducation qui semble avoir évacué la morale et les interdits ? Que disent parents, voire grands-parents, devant ce cadre nouveau ? A partir d'une longue expérience de thérapeute auprès des enfants, Nicole Fabre s'interroge : et si la moindre insistance mise aujourd'hui sur la culpabilité en faveur du sens de l'autonomie n'était pas une chance, une vraie possibilité pour éduquer nos enfants en faveur d'un nouveau sens moral, plus apte à favoriser leur liberté et leur épanouissement ?
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Nous sommes en l'an 878. Entre les mains malhabiles de ses descendants, l'immense empire de Charlemagne, neuf millions de kilomètres carrés, se désagrège lentement. Profitant de ce trouble, les Scandinaves tentent d'envahir l'Europe Occidentale. Sur les côtes brumeuses de la mer du Nord, l'une de leurs expéditions est anéantie par des pillards saxons. Seule Inga, princesse barbare, et sa servante Vigtis échappent au massacre. Réduites en esclavage, elles terminent leur odyssée sur la place du marché d'Arles, où Audifré, régisseur du domaine de Fabrègue, ému par l'étrange beauté d'Inga, les achète. Il est loin de soupçonner les bouleversements que leur arrivée à Fabrègue va provoquer ; tandis que plane sur la Provence la menace bourguignonne en la personne de Boson, duc de Provence-Viennois bien déterminé à usurper une partie de l'héritage carolingien. Sans jamais trahir l'Histoire, ce roman puissant retrace une vie quotidienne étonnamment civilisée dans la Provence du IXe siècle et les luttes sans merci que se livrèrent, sous l'arbitrage intéressé des princes de l'Église, les héritiers de Charlemagne. Faire surgir une intrigue s'inscrivant parfaitement dans un instant historique où évoluent des personnages réels et fictifs, tel est le pari tenu et gagné par Nicole Fabre.
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Donner la parole aux enfants, les écouter pour apprendre d'eux ce qu'ils attendent de nous, ce qu'ils découvrent de la vie que nous leur faisons, tel est le propos de ce livre. Dans la rue, sur la plage, au jardin public ou dans l'intimité de son cabinet de psychanalyste, l'auteur a su entendre la parole d'enfants de 5 à 12 ans. Famille, chagrins et conflits, désirs, savoirs et jeux, questionnements sur l'existence, sont la sève de ces propos glanés sur le vif. Écrites avec les mots justes et l'intelligence de quelqu'un qui sait être à l'écoute, aussi bien avec ses oreilles qu'avec son coeur, ces 52 chroniques informent plus que bien des manuels de psychologie, notamment sur les rivalités fraternelles, sur la peur ou l'impatience de grandir, sur l'inquiétude face aux conflits des parents, sur les inhibitions scolaires ou sur les interrogations concernant la mort. Sous la plume de Nicole Fabre, ces brèves incursions dans un monde souvent oublié ou ignoré des adultes, ces retours aux sources vives de l'enfance, pleins de tendresse et de spontanéité, nous aident à comprendre nos propres enfants. Mais aussi à mieux nous connaître nous-mêmes grâce à eux.
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Suffit-il encore d'appliquer de bons principes éducatifs pour pouvoir éduquer des enfants ? Du reste qu'est-ce qu'un bon principe éducatif ? Et existe-t-il de bons principes en éducation ? Une chose à tout le moins est certaine. À l'heure actuelle, c'est à propos du travail scolaire que se posent la plupart des problèmes d'éducation. C'est le travail des enfants qui engendre, chez les parents, satisfaction ou angoisse, louange ou admonestation. Il faut donc essayer, en oubliant pour quelques instants les principes, de comprendre ce que l'enfant nous dit à travers la façon dont il aborde le travail scolaire. Il sera alors possible de comprendre les soubassements affectifs des enfants que nous avons devant nous, et de mieux accepter la seule dimension du travail éducatif que nous nous refusons parfois à envisager, à savoir qu'en conduisant nos enfants à la liberté, nous signons en quelque sorte un arrêt de mort à nous-mêmes. L'éducation réussie est celle où l'éducateur, finalement, n'est plus nécessaire. Ainsi donc, en tenant compte des particularités irréductibles de chaque être humain, « parents, voici vos enfants ».
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Le monde des adolescents semble de plus en plus difficile à comprendre et c'est pourquoi bon nombre de publications et d'études essaient d'introduire les adultes et, en particulier, les parents et les éducateurs, dans la compréhension de cet univers en pleine fermentation, si différent de celui qu'ils ont connu dans leur jeunesse. Les résultats répondent-ils toujours aux espérances, et une meilleure connaissance des jeunes découle-t-elle toujours des nombreuses études sociologiques ou génétiques entreprises sur le sujet ? Le livre, qu'ont rédigé en commun Madame Fabre et sa fille, veut adopter une autre méthode et un point de vue différent. D'autre part, il postule que le meilleur moyen - pour les adultes - de connaître les jeunes, est de lire la littérature destinée aux jeunes eux-mêmes. La plupart de ces chapitres ont été lus déjà et appréciés par des milliers de jeunes dans la revue « Christiane ». L'usage de cet ouvrage pourrait donc être original. Écrit par une mère et sa fille, il serait lu avantageusement par les parents et les enfants - ou les jeunes et leurs éducateurs - pour servir de base à discussions et échanges. En second lieu, à notre époque de mixité, les études confondent souvent les deux sexes dans les mêmes analyses sociologiques. Quand l'adolescence est étudiée de façon spécifique, c'est - le plus souvent - sur les garçons qu'elle est centrée. Ces pages, volontairement, n'étudient que le monde des adolescentes et des jeunes filles. Il répond ainsi à une question essentielle car, en effet, ces jeunes : « Qui sont-elles » ?
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Donner la parole aux enfants, les écouter pour apprendre d'eux ce qu'ils attendent de nous, ce qu'ils découvrent de la vie que nous leur faisons, tel est le propos de cette Chronique des oreilles qui traînent. Dans la rue, sur la plage, au jardin public ou dans l'intimité de son cabinet de psychanalyste, Nicole Fabre a su entendre des paroles d'enfants de 5 à 12 ans. Famille, chagrins et conflits, désir, savoir et jeu, questionnements sur l'existence sont la sève de ces propos glanés sur le vif. Écrites avec les mots justes et l'intelligence de quelqu'un qui sait être à l'écoute, aussi bien avec ses oreilles qu'avec son coeur, ces 52 chroniques informent plus que bien des manuels de psychologie, notamment sur les rivalités fraternelles, sur la peur ou l'impatience de grandir, sur l'inquiétude face aux conflits des parents, sur les inhibitions scolaires ou sur les interrogations concernant la mort. Sous la plume de Nicole Fabre, qui assure la rubrique Enfants au journal La Croix, ces brèves incursions dans un monde souvent oublié, ou ignoré des adultes, ces retours aux sources vives de l'enfance, pleins de tendresse et de spontanéité, nous aident à comprendre nos propres enfants. Mais aussi à mieux nous connaître nous-mêmes grâce à eux.
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Mais que peuvent-ils bien inventer avec leurs cousins ? Que vivent-ils au centre de loisirs ? Comment leur séjour chez Mamie se passe-t-il ? Sont-ils heureux en classe de nature ou au camp de vacances ? Des parties de cache-cache dans la lande, des amitiés éternelles ou le gros chagrin d'un soir car « Maman n'est pas là »... voici les jours sans les parents ! Qu'il soit désiré ou involontaire, préparé ou non programmé, ce temps où l'enfant vit loin de ses parents n'est jamais anodin : c'est celui de l'ouverture au monde et des profondes métamorphoses. L'enfant en sort toujours transformé. Nicole Fabre nous conte ces moments uniques à la lumière de son expérience de psychothérapeute et de ses souvenirs intimes. Par de nombreux témoignages d'enfants d'hier et d'aujourd'hui, elle restitue avec justesse les ressorts psychologiques permanents qui animent l'enfant, ses parents et ses éducateurs au cours de « jours pas comme les autres ». Les adultes trouveront ici des conseils et des suggestions pour aider les enfants à acquérir confiance et autonomie, sources de liberté.
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Nous avons beau la rêver heureuse et sans nuages, l'enfance n'est pas toujours le paradis que nous avions désiré. Elle est parfois semée d'embûches, de grandes ou petites épreuves, grâce auxquelles l'enfant se construit mais aussi à cause desquelles il risque de demeurer blessé. Parfois, ce sont les adultes, à la maison ou à l'école, qui font du mal aux enfants ou n'entendent pas leur angoisse. Parfois, c'est l'enfant qui est en mal de parents : la parole lui fait défaut, les non-dits et les secrets paralysent et parasitent. Parfois, c'est le corps qui défaille, la maladie qui a des effets psychologiques au quotidien. Les blessures, les bleus, les bosses de l'enfance, il en existe de toutes sortes. Souvent nous passons à côté d'une souffrance que l'enfant ne peut ou ne sait exprimer. À travers les cas de Fabien qui déteste sa maîtresse, Sandra dont la mère est morte, Frank sur qui pèse le silence ou Séverin abîmé dès avant la naissance, Nicole Fabre, psychanalyste, montre la façon dont la blessure peut se dire et par-là cicatriser. Avec une grande sensibilité, elle explique le rôle de la psychothérapie dans le processus de guérison et le secours que peut trouver un enfant auprès d'un psychanalyste. Car une fois surmontée, une épreuve peut devenir une marque constitutive de la personnalité sur laquelle s'appuyer pour grandir de manière équilibrée.
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À travers Dieu, l'enfant cherche une figure dont il a besoin, différente selon ses attentes et ses craintes : sévère, compréhensive, réparatrice, tout aimante... Mais « Dieu, qui est-ce au juste et est-ce qu'il existe ? » Tous les enfants se posent la question, même s'ils ne l'expriment pas. Et nombreux sont les adultes en qui elle persiste, souvent dans les mêmes termes que pour l'en-fant qu'ils ont été. Nicole Fabre explique comment comprendre les interrogations de l'enfant en insistant sur la nécessité de faire une place à ce Dieu, inattendu et changeant sur lequel il projette le monde qui l'entoure.
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Jamais on n'a autant parlé de communication, imaginé des lieux de rencontre, des forums... Peut-être parce que nos modèles sociaux d'aujourd'hui sont générateurs de solitude et qu'avec le désir d'indépendance grandit la peur de l'isolement. Si bien que l'on a tendance à fuir une expérience pourtant nécessaire pour ne pas se perdre soi-même.
En prenant appui sur sa pratique de psychanalyste auprès d'adultes, d'enfants ou d'adolescents, mais aussi sur la littérature et la philosophie, Nicole Fabre met en évidence les leurres de la communication telle qu'elle s'offre à nous, cachant la solitude fondamentale à laquelle nous sommes inévitablement confrontés.
Où s'enracine-t-elle ? Quels événements, quelles situations, quels moments de vie nous en font particulièrement prendre conscience ? Quel sens pouvons-nous y trouver ? Comment nous défendre contre l'angoisse qu'elle peut susciter ? Que peut-elle nous apporter à nous-mêmes et aux autres ?
Distinguant les diverses formes de la solitude, il nous faudrait chercher à créer ou à retrouver en nous l'indispensable et heureuse capacité d'être seul.
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Nous sommes tous porteurs de l'angoisse du manque, de la perte, qui nous habite dès notre naissance. Manque de ce que j'aime, de ceux que j'aime. Tristesse de manquer un jour de tout ce que l'on a laissé derrière soi. Peur aussi d'avoir manqué l'essentiel.
Elle peut engendrer tantôt une désespérance, tantôt une consommation à outrance de biens matériels, quête illusoire de comblement du vide. Mais il est d'autres modes de remplissage : objets conservés ou encore hyperactivité, travail trépidant et loisir non moins trépidant. Rempart élevé contre la conscience de l'absence absolue, contre notre finitude et notre disparition.
Partie de l'expérience du trop et du trop-plein, Nicole Fabre nous mène dans un passionnant cheminement, jalonné des récits de ses patients et de son expérience de clinicienne. Elle nous conduit à un questionnement existentiel, une quête menée par chacun de nous et nous aide à penser ce manque fondamental que nous cherchons toujours à combler.
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