Quelle année 2022 !
Année de remises en cause de nos certitudes : une guerre à nos frontières, des élections législatives qui n'ont pas donné la majorité absolue au Président comme c'était la tradition, une pandémie avec laquelle il va falloir vivre et un dérèglement
climatique qui progresse plus vite que les prévisions des scientifiques les plus pessimistes. De quoi se flinguer ?
Mais non, voyons !!! Il suffit de raconter tout ça en dessins et... certes, les choses ne vont pas s'arranger pour autant, mais qu'est-ce que ça fait du bien, là où ça fait mal.
Brusquement, nos chers dirigeants s'interrogent sur cette mondialisation tellement vantée et qui met la France à la merci du gaz russe ou du gaz de schiste américain, des composants électroniques chinois, des vaccins américains et du paracétamol indien...
Il va falloir en avaler du Doliprane pour affronter tout ça juqu'à notre retraite... à 65 ans !
30 prêts - 60 mois
L'année 2021, encore placée sous le signe de la pandémie, a malheureusement ressembléà 2020 : confinement, déconfinement, soignants mobilisés, services de réanimation engorgés...
Malgré tout, l'espoir revient avec la campagne de vaccination !
Et si le coronavirus a encore et toujours éclipsé le reste de l'actualité, Plantu n'a pas oublié les autres grands sujets comme l'élection de Biden aux États-Unis, la politique internationale, le dérèglement climatique et son lot de catastrophes naturelles, les Régionales mais également l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty.
Malgré son départ du Monde en mars dernier après cinquante années passées à produire un dessin quotidien, Plantu continue à vivre, à penser l'actualité et à la traduire avec ses dessins acérés, dérangeants et, finalement, bienveillants.
30 prêts - 60 mois
L'année de Plantu 2020 est évidemment placée sous le signe de la crise sanitaire qui a ébranlé la planète : Virus, confinement, héroïsme des soignants, pénurie et crise économique, sans oublier l'actualité politique ou internationale, passés à la moulinette du crayon acéré du dessinateur du journal le monde. À coups de Marianne sous perf et de souris masquées, Plantu immortalise avec humour et acuité cette année très parti.
30 prêts - 60 mois
Un livre évènement qui réunit les plus grands dessinateurs et dessinatrices de presse issus de tous les horizons du continent africain et qui luttent dans leurs pays respectifs pour ce droit fondamental qu'est la liberté de la presse. Plantu et Cartooning for Peace ont réuni une sélection de leurs dessins les plus marquants, dont l'ensemble constitue un recueil unique. Une cinquantaine de caricaturistes dont Zapiro, Gado, Glez, Dilem, Alaa Satir, Sherif Arafa, Zohoré, ou encore Willis from Tunis représentent une vingtaine de pays. Certains ont commencéà exercer leur métier dans des conditions souvent difficiles.
D'autres y sont venus au monde. Tous ont en commun d'avoir compris que le dessin constitue l'arme idéale pour écrire leur société et fustiger ses maux, et ce malgré les intimidations et, pour certains, les incarcérations, dont ils sont victimes.
L'Afrique, c'est depuis toujours le pays de la palabre et du dialogue entre cousins de plaisanteries qui savent pousser très loin la raillerie et l'autocritique.
Ces dessins forment les marqueurs de l'histoire contemporaine de l'Afrique. Mais ces artistes ne se privent pas pour décocher certaines de leurs flèches à l'échelle planétaire. Ils nous voient autant que nous les regardons, et leur vision de force, de pertinence et de vérité, répond à un seul mot d'ordre qui se répète de planche à dessin en salle de rédaction : « Dessine-moi la liberté».
30 prêts - 60 mois
Cet ouvrage, Plantu, 50 ans de dessin, offre une rétrospective unique dans l'atelier de l'artiste. On y reconnaîtra sa manière bien à lui d'attraper ses « bons clients » - Mitterrand en danseur de hip-hop, Sarkozy et sa coupe au rasoir, Hollande en concombre -, tout le bestiaire politique qui a marqué la vie publique depuis un demi-siècle. Le caricaturiste du Monde nous ouvre aussi en grand les portes de ses enfers : ses dessins inédits, ses dessins interdits, censurés ou publiés au milieu des polémiques et des tensions, sur le confl it israélo-palestinien, les guerres des Balkans ou les représentations de Mahomet.
Dans ces pages intenses, Jean Plantu se raconte sans détour à Éric Fottorino pour dire ce qui fait penser son crayon. Ce qui l'énerve, ce qui l'indigne. Qu'il aborde ses débuts, ses combats contre l'intolérance et les excès de tous bords, son travail sur le Proche-Orient ou ses engagements au sein de sa fondation Cartooning for Peace, Plantu est toujours le même : entier, sincère, provocateur mais pas trop, à la limite de ce qu'il s'autorise pour pratiquer cet exercice à haut risque qu'il appelle le « dérapage contrôlé ». Un mélange de liberté et de responsabilité.
À travers quelques thèmes de prédilection qui sont autant de questions graves - comment dessiner après Charlie, comment Internet fait-il de la planche du dessinateur un terrain miné, comment expliquer au public français ou étranger jusqu'où il peut aller sans humilier -, Plantu offre un témoignage rare et exceptionnel sur son art chaque matin recommencé. À l'occasion de l'exposition « Plantu, 50 ans de dessin de presse » organisée par la BnF en mars 2018, ce marathonien du trait livre au passage un enseignement sur sa manière de dessiner, sur les chemins parfois inattendus qu'empruntent sa mine et sa pensée pour susciter le rire, le sourire, l'indignation, le malaise, et toujours la réflexion.
30 prêts - 60 mois