Quand se rallume la guerre franco-anglaise, les routiers ne veulent plus briser les amitiés nouées au cours de la campagne espagnole de Du Guesclin. Hugues de Calveley retourne en Angleterre. John Hawkwood, ancien apprenti tailleur de Londres, grand ami de Torcol, va proposer sa lance libre (free-lance) aux nouveaux maîtres d'Italie, tous marchands rusés et déjà amis des arts. Ils font de lui le premier condottierre sous le nom de Giovani Acuto (le Pointu). Torcol suit le mouvement, il est engagé par le premier des Médicis. C'est le temps où le pape d'Avignon, un français, retourne à Rome où il meurt. Sa succession est l'objet d'une autre guerre, à l'italienne celle-là, c'est-à-dire d'une grande férocité, pétrie d'intelligence et de coups bas. La Renaissance déjà née ne peut s'épanouir que sur un terreau riche en abominations. Lassé encore une fois, Torcol profite d'une « abstinence de guerre » (on ne disait plus la paix) pour revenir au pays gavache qui l'a vu naître, et vient s'installer à Bordeaux, sa véritable patrie de coeur. Dans ce tome inédit, l'écriture de Jean-Marc Soyez est rude et fleurie : c'est celle de l'Aquitaine paysanne du XIV° siècle, une Aquitaine véritable, qui s'étendait encore de la Loire aux Pyrénées. Sa langue comble aussi le lecteur par sa poésie et son humour.
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Sur le domaine, c'est Julia qui décide et c'est son gendre, Jean-Jean, qui exécute. Malade, Julia met tout en oeuvre pour faciliter sa succession et incite Jean-Jean à se remarier. Ce qu'il fait avec Annie, une jolie brune au caractère bien trempé. Malgré la guerre, cette famille n'a pas trop à souffrir de l'occupation allemande, jusqu'au jour où Jean-Jean se retrouve dans la Résistance.
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Dans son village perdu au bord d'un estuaire, Félisse peine à faire vivre sa famille. Les poissons ne se vendent pas cher, les marins se font alors jardiniers pour joindre les deux bouts. Quand ils ne sont ni dans leur barque ni dans leur jardin, ils se retrouvent « Chez Germaine », bistrot qui est un peu plus que leur résidence secondaire. Là, les conversations n'ont qu'un sujet : les « créas », légendaires esturgeons de l'estuaire qui, à défaut de surpeupler le chenal, envahissent les imaginations...
Un soir de brume, Félisse rentre au port avec un créa géant, au ventre rempli de caviar. La télévision s'empare du sujet, c'est la foire d'empoigne du côté des mareyeurs pour obtenir le poisson aux oeufs d'or... La fortune de Félisse semble alors être assurée. Mais cela suffira-t-il à contredire l'adage populaire qui dit : « L'argent ne fait pas le bonheur »...
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Sur la route de la Chine, une barrière insoupçonnée : le royaume de Canada, pays où il y a plus d'ours que d'hommes. Jacques Cartier en rapporte deux Iroquois, de l'or et des diamants. Hélas, les diamants sont du quartz, l'or de la ferrite, et la future Nouvelle-France se résume à un proverbe : faux comme diamant du Canada. Il faudra attendre 70 ans pour voir Champlain devenir maître du Saint-Laurent et créer Québec. La Nouvelle-France est née. Peu nombreux, mais incroyablement dynamiques, les colons débarquent. Puis c'est le tour des filles du roi qui feront de vertueuses, solides et prolifiques pionnières. La vie de chacun de ces hommes, de ces femmes est un formidable roman d'aventures vraies. Moins au nom de Dieu qu'au nom de ses fourrures, trop rares dans une France mal chauffée, Louis XIV et Colbert s'intéressent à ce continent dont les explorateurs découvrent la fabuleuse immensité. À chaque printemps, les Iroquois reprennent le sentier de la guerre. Le fusil en bandoulière, les Canadiens défrichent. Bientôt ils chassent, se déplacent, guerroient et cuisinent à l'indienne. Vient la paix. Si, pour les coureurs des bois, le terrible hiver semble long, sur les pistes sans fin le temps passe vite. Nous voilà au milieu du XVIIIe siècle. La Nouvelle-Angleterre, minuscule, compte treize petites colonies mais vingt fois plus d'habitants que la Nouvelle-France. Malgré d'innombrables défaites, les très prochains Américains s'en empareront.
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« Le ciel était bas, le sol humide et les remparts paraissaient noirs à l'autre extrémité de la plaine. C'est de là que partirent les éclats de trompettes en même temps qu'une cavalcade aussi cuirassée que chamarrée faisait à fond de train un détour à l'angle du vaste camp. Quelques instants plus tard, la troupe s'arrêta et quelques cavaliers mirent pied à terre. Un seul se hissa sur l'estrade : le seigneur Guesclin, salué par un gigantesque murmure de satisfaction. Dans la plaine, il y avait quinze mille routiers ! Il se laissa ovationner avec un évident plaisir, permettant ainsi à tous de le détailler et de le reconnaître le cas échéant puis il leva la main d'une façon nette, brutale et attendit ainsi que le silence s'établit. Torcol n'était pas loin de l'estrade, il ouvrait grand les yeux... »
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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C'est'y un piège à renard que tu prépares là ? L'Italien leva imperceptiblement un sourcil. - Pourquoi spécialement un piège à renard ? - Ben, comme ça. Parce que je viens d'en croiser un sur la route. Un énorme, il s'est traversé le chemin sous mon nez. Même pas pressé par la voiture. On aurait dit qu'il s'en foutait ! - Tiens donc ! François entreprit, à l'aide de ses deux bras écartés, de donner une idée de la taille de l'animal...
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1539... Maître Poussepin, le libraire-imprimeur de La Bible d'or, sur le pont Notre-Dame, ne sait plus à quel saint se vouer : On égorge mon commis ! On me vole les papiers secrets de messire Jacques Cartier après avoir tué son marin ! Mais par qui sommes-nous donc maudits ? Thierry, son jeune apprenti, lui apportera-t-il une réponse ? Peut-être. Mais, pour l'heure, sans l'avoir voulu, il est au coeur d'un complot dans le Paris de François Ier où il ne fait pas toujours bon vivre...
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Jean-Jean, débrouillard et courageux, travaille souvent sur le domaine dont Julia, superbe femme de trente-cinq ans, est la patronne. Une liaison torride enchaîne très vite ces deux êtres passionnés. En femme de tête, Julia ne s'en laisse pas conter et, soucieuse du lendemain, elle prend en main le destin de Jean-Jean.
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Partir loin de Paris et des siens, à l'autre bout du monde, affronter le froid, les bêtes féroces et la famine, chez les sauvages Iroquois qui ne rechignent pas, dit-on, à un pot-au-feu de prisonnier ?... Il y a de quoi hésiter... Mais le goût de l'aventure, parfois, est plus fort que la peur. Et Thierry, le jeune apprenti libraire-imprimeur, a besoin, quelque temps, de se faire oublier. Le voilà donc embarqué sur La Blanche Hermine avec Jacques Cartier. Il vogue vers le Nouveau Monde. Qui sait ? Là-bas, peut-être, une belle princesse, farouche et fière, lui servira de guide...
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Octobre 1147. À Coutras, en Aquitaine, le seigneur de Guitres, accompagné de ses coupe-jarrets, assiège le moulin de Guillaume Artigue... S'il était le seul ennemi des villageois ! Hélas, Ogier le Cerf, l'arrogant collecteur d'impôts de l'évêque Redon, vient percevoir les économies de ses « protégés ». Devant leur résistance, il va plus loin, enlève Nicolette, fille de Guillaume, et sa compagne, Myriam... Pour Thibault, c'est l'heure de l'astuce et du courage.
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Quatorze jours chauds pour Aubin et son cheval Soupe. Les ennemis vont se partager la France ? Pas question ! a dit le roi. En avant pour l'aventure ! Chevauchées, manigances, ambassade ou bombardement, Aubin est de tous les coups - jusqu'à la terrible bataille où, dans le fracas des armures, il se demande : « Comment démasquer un espion vêtu de fer jusqu'aux yeux ? » Mais, naturellement, il y arrive !
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Dans une campagne isolée coule la vie paysanne avec rires et pleurs entre l'été 1908 et l'épouvantable hiver 1910.
Été 1908 : entre parties de pêche, braconnage et amours champêtres, Jean-Marc Soyez retrace dans cette première partie le quotidien heureux des paysans d'un autre siècle. Hiver 1910 : la « tuile à loups » résonne, la tempête terrible qui s'abat va faire descendre les loups, poussés par la famine. Le village attend l'invasion, prévenu par Ravenelle, le rebouteux. Le préfet, averti, ne croit pas au danger annoncé et dépêche un enquêteur sur les lieux.
Le village se divise entre le rebouteux, qui s'appuie sur les vieilles traditions pour défendre les hommes contre les bêtes, et le jeune fonctionnaire, fort de ses connaissances « rationnelles » apprises sur les bancs de l'école.
Entre l'héritage ancestral et le savoir moderne, Jean-Marc Soyez se fait l'arbitre d'un combat éternel.
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Grégoire Guiner est reconnaissable à son « crève-sot », un piochon patiné par les ans et l'effort, son fidèle compagnon dont il ne se sépare jamais, même au comptoir du café de l'Église. Cantonnier d'un village entre terre et eau, il est revenu au pays après une jeunesse tumultueuse. Ce passé agité n'en fait pas moins un employé municipal scrupuleux.
Un soir qu'il rectifie avec son crève-sot les bords d'un fossé abîmé par une pelleteuse, il découvre un crâne humain sous les racines d'un cyprès...
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Peut-on imaginer que le très ordinaire cantonnier d'un tout petit village puisse inconsciemment devenir le bras séculier de la justice d'un autre monde ? Quels ingrédients faut-il pour croire une chose pareille, mieux : pour l'admettre ? Il faut depuis des siècles être assis sur le Blayais, regarder le Médoc en s'accoudant sur le Cognac et vivre au ryhme éternel du superbe et envoûtant estuaire de la Gironde où viennent naître et mourir les plus grands et les plus mystérieux poissons d'Atlantique. Pays magique, unique, où tout compte fait, tout peut bien arriver.
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Femme énigmatique, celle qu'on rappelle la Ramandeuse revient chaque année dans le bourg pour réparer les filets. Elle traîne aussi une drôle de réputation. On dit quelle parle aux poissons, qu'elle réconcilie les couples grâce à des potions, qu'elle maîtrise toutes les astuces pour gagner à la belote. En outre, elle n'a pas son pareil pour secourir les coeurs esseulés. Mais la belle monnaye tous ses services pour se constituer un joli magot. Que peut-elle bien en faire ?
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