Le milieu naturel provençal n'est pas favorable à l'agriculture, qui n'utilise guère que le quart de la surface de la région, de façon discontinue et fort inégale d'un département à l'autre. Le climat favorise certaines cultures, en écarte d'autres... Les pluies peuvent être catastrophiques, comme celles de septembre 1992 qui se sont abattues sur le bassin de l'Ouvèze vauclusienne. Une grande variété de conditions naturelles et de terroirs a présidé à la formation d'une grande diversité de paysages réaménagés en même temps qu'évoluaient populations et vie agricoles. Pendant longtemps, les paysans ont été les seuls occupants de l'espace provençal dont ils tiraient leur subsistance ; ils furent aussi les fournisseurs en nourriture de la ville voisine. Au XIXe siècle, les produits provençaux ont gagné les grandes villes françaises, puis ont franchi les frontières. Aujourd'hui, l'avenir du monde agricole provençal demeure incertain. Sur un espace de plus en plus convoité, les Paysans de Provence sont de moins en moins nombreux. Mais ils revendiquent fièrement ce titre de paysans que René Grosso a si bien su définir dans cet ouvrage essentiel.
Ce nouveau volume des Chroniques de Saône-et-Loire répond à la demande des lecteurs. Quand, après l'Histoire de Chalon-sur-Saône, aujourd'hui rééditée, René Pretet publia Saône-et-Loire d'Autrefois, il rencontra une large adhésion des lecteurs qui lui exprimèrent leur intérêt, mais souhaitèrent plus de développement sur certains épisodes de notre histoire. Les Chroniques de Saône-et-Loire ont l'ambition de répondre à ce voeu : d'abord avec un volume, Les faits et les hommes ; et aujourd'hui avec un nouveau volume, Des épisodes qui ont marqué l'Histoire. Ainsi se complète une étude qui fait revivre les grandes étapes de notre passé. « C'est un passionnant sujet de reportage », écrivait l'auteur en présentant l'Histoire de Chalon. Pour le journaliste qu'il est, l'évocation des grandes heures du passé de cette région et de la place qu'elle a occupée dans l'Histoire au cours des siècles a été un sujet non moins passionnant.
Fière de son histoire et de son passé, Mulhouse est aussi une grande métropole résolument tournée vers l'Europe et l'avenir. Les grandes autoroutes européennes se croisent aux portes de Mulhouse. L'aéroport intercontinental, les ports fluviaux font de notre cité un centre d'échanges économiques, scientifiques, commerciaux et culturels. Mulhouse Coeur de l'Europe n'est donc pas un titre usurpé. C'est ce Mulhouse là que Claudine Lliger se propose de vous faire connaître ou redécouvrir à travers cet ouvrage qui souhaite être, pour tous, un guide pratique, autant qu'un message d'accueil et de bienvenue.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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L'A.S. Nancy-Lorraine a vu défiler des centaines de joueurs et des dizaines de dirigeants. Elle restera pourtant marquée à jamais par deux figures, Claude Cuny et Michel Platini. Claude Cuny a créé de toutes pièces l'équipe nancéienne. Sa devise était « Droit au but ». Longtemps, l'A.S.N.L. eut la réputation d'une équipe tournée vers l'offensive où le plaisir de jouer était de mise. Amoureux du ballon, Michel Platini ne pouvait que trouver du plaisir dans un tel contexte. Avec Claude Cuny, avec Michel Platini, mais aussi avec tous ceux qui ont écrit chaque page de son histoire, l'A.S.N.L. a tout connu ou presque. Les victoires, les défaites, les descentes, les barrages, les incidents, les blessures, les drames, les querelles intestines. Témoin privilégié des instants de bonheur comme des infortunes, Jean-Pierre Hopp raconte ce qui s'est déroulé sur le terrain ou dans les coulisses depuis vingt ans. Pigiste, puis journaliste professionnel à l'Est Républicain depuis 1965, correspondant d'Europe 1 et collaborateur de Radio France Nancy, il a mis au service des lecteurs son amour du football, qui le fait se sentir à l'aise aussi bien à Haroué, pour un match de championnat de Lorraine, qu'à Leipzig pour une rencontre de Coupe d'Europe.
Roger Joly, enseignant aujourd'hui en retraite, est un Chartrain de toujours. Longtemps secrétaire de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, il a été élu conseiller municipal en 1977 et s'est vu confier la responsabilité de l'urbanisme et de la rénovation de la ville ancienne. Pour lui, l'histoire locale est le moyen de rendre vivantes les vieilles pierres et de participer ainsi plus intensément à l'existence de la cité, un moyen aussi de mieux comprendre l'histoire nationale.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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René Crozet, biographie. Né à Clermont-Ferrand le 7 janvier 1926, fait des études secondaires. Participe activement à la Résistance dès l'âge de 16 ans et prend part, en 1944, aux combats du Mont-Mouchet (qu'il reconstituera dans le film "Compagnons de la liberté") et de Chaudesaigues. Après avoir été volontaire pour l'Extrême-Orient, il quitte l'armée en 1961 avec le grade de capitaine et de nombreuses décorations. Il devient auteur dramatique, correspondant de presse. C'est ensuite une longue série de spectacles "Son et Lumière", puis la Radio et la Télévision régionales qui lui doivent six cents "Contes et Légendes d'Auvergne" ainsi que plus de cent reportages de tourisme (la série "Belle Auvergne"). Membre de plusieurs sociétés culturelles, il crée, entre autres, l'Association des "Amis de Gergovie". Il donne en France comme à l'étranger des Conférences sur les Celtes, le druidisme et la sorcellerie, fruits d'inlassables pérégrinations. Il prépare une "Histoire des Celtes" une "Vie de Vercingétorix" et, peut-être, une suite à "La Sorcellerie", qui sait ?...
« Il fallait beaucoup d'audace et de courage pour écrire aujourd'hui une biographie du Cardinal Gerlier ! ». C'est ce que le Cardinal Decourtray déclare dans sa préface, et cependant Jean Barbier vient de le faire, avec beaucoup de sensibilité et de talent.
Ce livre s'est voulu un hommage, avant d'être l'oeuvre d'un exégète, ou la somme d'un biographe. Certes Herriot écrivit que le "radicalisme doit avoir sa doctrine propre et qu'il ne saurait être le fourrier du socialisme", mais il se défendait d'être pour autant un "bonapartiste de la République" comme nombre de radicaux le furent à travers l'histoire de notre pays. Aussi aurions-nous pu imaginer qu'elle aurait été l'attitude d'Herriot en ces temps d'instabilité politique, certes le jeu eut été plaisant pour les critiques et bavards de tous genres... Nous nous contenterons d'admirer en l'homme politique, en l'homme public, en le magistrat municipal, en l'écrivain un grand républicain. De ces grands hommes au service d'une République qui pour reprendre un de ses derniers mots "Une République devrait être la forme politique de la morale". Puisse cette formule être réfléchie par nos politiques pour qui disait-il avec prémonition que la politique est un chapitre de la météorologie et la météorologie "la science des courants d'air".
Homme au destin exceptionnel s'il en fût, Jacques Coeur, fils d'un petit marchand de Bourges, devint en l'espace de trente ans l'homme le plus riche et le plus puissant de son pays. Si riche et si puissant que, jalousé et craint à la cour, le roi Charles VII le fera juger et jeter en prison, prison de laquelle il parviendra à s'échapper. C'est la vie mouvementée de cet homme remarquable qui nous est contée ici, vie dans laquelle subsistent bien des zones d'ombre et des mystères, contribuant à alimenter la légende de Jacques Coeur ; vie alliant les charmes de l'action, de l'énigme et du mystère. Ici, la réalité rejoint la fiction.
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L'auteur René Crozet participe à la résistance dès l'âge de 16 ans et prend part, en 1944, aux combats du Mont Mouchet et de la Truyère, qu'il reconstituera dans son film : « Compagnons de la Liberté ». Volontaire pour l'Extrême-Orient, chef de poste dans la plaine des Joncs, ils connaît sièges et assauts. En 1961, il quitte l'armée avec le grade de capitaine et de nombreuses décorations. Il devient alors auteur dramatique, producteur de films, correspondant de presse et reporter à FR3 Auvergne.
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Né le 28 novembre 1948 à Saint-Etienne. Il se destine très vite à la profession d'avocat. Passionné de football il est l'auteur d'un mémoire de D.E.S. sur « Le statut juridique des footballeurs opérant en France » qu'il soutient en 1972. La même année il prête serment. Avocat pénaliste, il sera très marqué par sa rencontre avec Me Emile Pollak, le grand avocat marseillais, dont il devient l'ami et avec qui il plaide à de nombreuses reprises devant les Cours d'assises. Il entre à l'A.S. Saint-Etienne en 1978 comme rédacteur en chef de la revue « A.S.S.E.-Actualités ». Membre du conseil d'administration depuis cette date c'est lui qui déclenche le mouvement d'opposition à Roger Rocher en mars 1982. Il a tout de suite la conviction qu'il sera impopulaire. Il sait qu'il s'attaque à une idole et que, quoi qu'il arrive, il hypothèque quasi définitivement la possibilité pour lui d'avoir un rôle durable dans la direction du club. Il sait déjà qu'il va faire le sale boulot. Il sait qu'à terme, il travaille pour d'autres. Son espoir est de ne pas travailler pour pires. Mais il a appris des choses qu'il ne peut plus couvrir, il sait qu'il va se battre pour une cause juste, il sait que ceux qui le connaissent et qui l'aiment le comprendront : cela lui suffit. Pour Me Buffard peu importe les risques, mêmes professionnels : c'est la fierté d'un homme libre de se battre pour une cause qu'il croit juste, il ne peut oublier qu'il a choisi d'être avocat pour avoir la possibilité de le faire, toujours.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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