Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
François Ier, puis Henri II, encerclés par l'empire des Habsbourg, cherchent un allié auprès du Grand Turc afin d'affaiblir Charles Quint. Nicolas de Nicolay, déjà ingénieur du roi et bien connu pour ses talents d'observateur qui confinent à l'espionnage, accompagne une ambassade envoyée à la Sublime Porte. Devenu géographe du roi, il publie les Navigations et pérégrinations orientales, récit où il tente de justifier l'alliance de la France avec les Infidèles. Le succès immédiat du livre tient tout autant à l'idée qu'il défend, qu'à la description des villes et des places fortes, tout un monde étrange et étranger dont il dévoile les lois et les charmes. Aidé d'une soixantaine de dessins, il décrit les hommes et leurs coutumes, créant ainsi, et pour longtemps, l'image du Turc que reprendra l'Europe entière. Le journal de Nicolas de Nicolay, intégralement réédité, est présenté et annoté par Marie-Christine Gomez-Géraud et Stéphane Yérasimos, du groupe de recherche Le monde des relations de voyage.
Sait-on que les cafés ont fait leur apparition pour la première fois au début du XVIe siècle en Arabie ? Qu'avant d'être adoptés par les Européens, avec la fortune que l'on sait, ils s'étaient répandus dans toutes les grandes villes de l'Empire ottoman ? Qu'ils y ont rencontré, pendant plus de deux siècles, une forte opposition de la part des Oulémas et de certains sultans ? Au commencement était le café, originaire du Yémen, pris dans les milieux soufis. L'invention des cafés marque le passage d'une consommation privée, et confrérique, à une consommation publique et sécularisée. D'abord réservés au noir breuvage, ces établissements nouveaux sont devenus des espaces de rencontre, de distraction, d'information, voire même des foyers de contestation. S'intégrant dans l'espace urbain, au coeur des quartiers communautaires, près des souks ou de la mosquée, ils sont vite devenus un des éléments caractéristiques des villes de l'Orient musulman, au même titre que les hammams ou les bazars. Lieux de la sociabilité masculine, ils autorisaient un certain jeu au milieu de règles rigides, et faisaient fonction de sas entre les univers disjoints d'une société compartimentée. Ces cafés d'Orient, qui ont tant fasciné les voyageurs occidentaux en mal d'exotisme, commencent à être mieux connus grâce à I`exploitation de sources locales. Ces dernières permettent un nouveau regard sur le rôle social, culturel et politique, qu'ils ont joué au sein des sociétés de la Méditerranée musulmane, du Maghreb jusqu'à I'lran. Fruit de la rencontre entre ethnologues, sociologues et historiens, cet ouvrage propose un itinéraire renouvelé, riche et évocateur, à travers ces lieux mythiques.
Sur un ensemble régional isolé de l'Equateur, quelles sont les modifications apportées par la modernisation?
Dans les sociétés traditionnelles de l'Afrique tropicale humide la place et la fonction de l'élevage bovin connaissent une mutation profonde. De moyen d'épargne, le bétail, associé à l'agriculture, devient un moyen essentiel de production.
Présente les structures et cultures des sociétés ibéro-américaines à travers des thèmes tels que le métissage, l'acculturation, l'altérité, les rapports entre les projets de société et l'imaginaire collectif, le rôle des acteurs sociaux.
La crise dite des Alcabalas, du nom de l'impôt dont la mise en recouvrement servit de détonateur, secoua Quito et sa région en 1592 et 1593. Souvent considérée comme un moment clé du devenir national, et devenue l'un des tout premiers mythes fondateurs de l'identité équatorienne, elle n'avait, pourtant, fait l'objet, jusqu'ici, d'aucune étude approfondie et conforme aux exigences de l'histoire moderne. Cette analyse s'attache à dénouer l'écheveau complexe des événements, que des témoignages, intéressés et contradictoires, presque toujours repris sans aucun critère, avaient embrouillé comme à plaisir. Pour cela, l'auteur dessine le panorama, et restitue la conjoncture régionale et andine qui marqua le pays au cours des dix années précédant la tourmente. L'affaire des Alcabalas se situe, en effet, de manière évidente, à la confluence d'une longue crise d'autorité des divers organes de l'appareil d'État à Quito, et d'un malaise beaucoup plus diffus, insidieux et profond. En effet, là comme ailleurs dans l'Empire, la vieille société, héritière de la Conquête, était peu à peu déplacée par des structures et des hommes représentatifs de mentalités nouvelles ou d'intérêts différents et, de ce fait, liés par un autre type de pacte au pouvoir espagnol. La Maison des Pays Ibériques, groupement scientifique du CNRS, est un centre de recherche et de documentation sur l'aire culturelle ibérique et ibéro-américaine. À ce titre, elle développe, notamment, des recherches pluridisciplinaires, dont l'originalité est de confronter, sur un thème commun, des chercheurs venus d'horizons différents.
Le mobilier archéologique abondant sur les chantiers marseillais de la Bourse et des Carmes et les autres trouvailles du Midi méditerranéen ont fourni à l'auteur la matière de son étude sur les amphores : leur contenu, leurs marques, leur évolution typologique.
La vaisselle en céramique retrouvée à Olbia conduit M. Bats à s'interroger sur l'identité culturelle de ses utilisateurs.
Cinq cents ans d'histoire et d'art en Espagne, marqués par deux dates décisives : l'année de la découverte de l'Amérique (et de l'exclusion des juifs d'Espagne), et celle des jeux Olympiques de Barcelone et de l'Exposition universelle de Séville.
Il s'agit de savoir si l'impuissance à aimer de Narcisse et son incapacité à s'identifier à l'image étrange ou plus rarement heureuse que lui renvoie le miroir sont susceptibles d'être retournées sans dommage en une création esthétique féconde. L'interrogation majeure posée à propos de l'oeuvre en prose de Th. Gautier concerne peut-être nombre d'écrivains postromantiques.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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4500 notices concernant la documentation générale et historique jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
À l'âge des métaux, on voit apparaître un nouveau type de figuration dans l'art rupestre en Occident méditerranéen : les armes.
Après avoir analysé les macroflores et microflores des bassins des environs de Guadalcanal, l'auteur replace cette flore dans son contexte chronostratigraphique et paléogéographique.
L'unité du Maghreb, l'unité africaine... Peut-on croire qu'il s'agisse encore de mythes porteurs d'espérance ? C'est la question saharienne qui nous a conduits, pour la première fois, à sortir de l'Île du Couchant, pour enquêter sur la politique africaine des États du Maghreb. L'OUA avait confirmé, sous l'impulsion de Ben Bella, qu'à tout prendre, la solution la moins catastrophique était encore le maintien des frontières coloniales. Aujourd'hui, l'OUA se révèle incapable de régler les conflits inter- africains. (Raoul Weexsteen : L'OUA et la question saharienne). L'autre dimension transafricaine, l'Islam, pouvait laisser espérer que les Frères ne se dévoreraient pas entre eux. Hélas ! Illusion ou mauvaise analyse, Ch. Coulon et Fr. Constantin (Espace islamique et espace politique dans les relations entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Noire ) nous aident à comprendre ce qu'il y a d'identique et de différent dans cet Islam-là. Les relations maghrébo-africaines gagnent à être re-situées dans une approche plus générale des stratégies internationales (Nord-Sud, Est-Ouest, etc.). L'article de Jean-Robert Henry dresse le bilan de l'usure des solidarismes politiques, concurrencés, depuis Bandoeng, par les contraintes de la construction des États, pour constater, à partir du cas algérien, l'émergence de stratégies solidaristes plus concrètes, fondées sur une vision globale du jeu économique international. D'aucuns trouveront sans doute, que nous faisons la part trop belle à l'Algérie (Slimane Chikh : La politique africaine de l'Algérie). Mais les faits sont têtus et si la petite Tunisie [Mohsen Toumi : La politique africaine de la Tunisie) joue un rôle plus important que son étroitesse géographique ne le laisse supposer, si la Libye [Hervé Bleuchot : La politique africaine de la Libye (1969-1978)) a une politique africaine résolument agressive, il est certain que l'équilibre serait différent si le Maroc (Mohammed Bouzidi : Le Maroc et l'Afrique subsaharienne) avait une politique extérieure moins étroitement déterminée par l'impact intérieur de la question du Sahara occidental.
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Par la confrontation des informations écrites et traditions orales, l'auteur nous restitue l'histoire des sultans Dadjo.
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