Mon corps s'est retiré à mon désir, doucement, à mesure que j'épuisais en moi l'impatience de ma passion. Un peu par politesse, on s'efface pour laisser, à la porte, passer quelqu'un. Ainsi, m'effaçant, j'ai laissé mon corps passer, se porter à disparaître......
Pour qui et d'où peut-on bien me tenir ainsi hors de moi-même, me prendre en otage... et ce, en terre étrangère. À cela, à cet abandon sans recours, nul témoin. Seule une phrase : « Hier stehe ich, ich kann nicht anders » (Luther)....