Adopter un enfant, c'est s'embarquer dans une grande aventure. La route est longue pour offrir à un enfant une nouvelle famille. Dans ce guide pratique, extrêmement documenté et fondé sur de nombreux témoignages, Camille Olivier trace, aux futurs parents, un chemin au travers de l'imbroglio juridique, des démarches innombrables, des attentes interminables, des espoirs déçus... qui peuvent finalement mener au sourire d'un enfant.
Depuis quelques années, l'adoption a changé de visage. La législation s'est considérablement modifiée ; les mentalités aussi. Les candidats à l'adoption acceptent, aujourd'hui, d'accueillir comme les leurs des enfants déjà grands, des frères et soeurs, des enfants de couleur venus de pays en voie de développement, de jeunes handicapés physiques ou mentaux.
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Le jour de son départ en pré-retraite, Hélène Belmont se voit offrir par ses collègues de travail une superbe machine à coudre. Or, Hélène n'a aucune envie de devenir, à cinquante-huit ans, une championne du fil et de l'aiguille. Cette belle femme est encore débordante d'énergie. Elle a des projets. D'abord, elle fera le voyage de ses rêves en Méditerranée. Puis, elle renouera avec d'anciennes connaissances. Gérald, par exemple, qui dresse des crocodiles et un mouton vert pour des spots publicitaires. Si Hélène trouve, auprès de Gérald, la tendresse, l'amour et ce brin de folie nécessaires à son épanouissement, pas question pour elle de se laisser étouffer. Un beau jour, elle part s'installer en Provence. Et c'est là, dans un paisible petit hameau, qu'Hélène va découvrir un bonheur inattendu... À soixante ans, tout peut recommencer. À travers ces années-vermeil, Gabrielle Marquet n'évoque pas seulement un problème de notre temps. Elle retrace aussi, avec drôlerie, les méandres du destin d'une femme qui refuse d'être mise au rancart. Elle se bat, elle se démène. Pour elle-même. Pour les autres. Au nom de l'amour, au nom de la vie.
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À seize ans, Jacob, orphelin de père, n'a qu'une idée en tête, s'engager dans la marine et parcourir le monde, comme son oncle, capitaine au long cours, mort dans une armoire, parce qu'il avait peur de l'orage... On le voit, le ton est donné, celui de l'humour, dès le départ de cette éducation sentimentale d'un garçon intrépide et rêveur qui étouffe dans sa petite ville natale, environnée de sapins et d'ennui, sous un ciel de pluie où seuls brillent, pour lui, l'amour d'Évelyne et l'amitié de Lakhdar, champion toutes catégories au jeu des osselets. À cet âge la vraie vie est ailleurs, faite des petits riens, que l'imagination transforme en aventures fabuleuses ou pathétiques. Les escapades en compagnie d'Argos, le bouledogue au grand coeur, les imprévus du métier de pompiste, la rencontre avec les mauvais garçons, et l'apparition de la mort sur le visage d'une vieille femme tendrement aimée. C'est elle, la mort, qui sonnera les matines pour frère Jacob, l'heure du grand départ, et de son entrée dans l'âge adulte. Composé avec une belle insolence, une savante désinvolture, cet adieu à l'adolescence, plein de drôlerie et d'émotion, marque un début éclatant dans la littérature romanesque.
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Au quotidien, derrière les murs anonymes des cinq mille collèges de France, comment vit-on ? Les cours de récréation résonnent-elles comme naguère ? En est-on encore à l'ère de la dictée, de la "retenue" et des blagues contre le prof ? Quel regard les élèves portent-ils sur "l'échec" dont la presse se fait tant l'écho ?
En partant des questions, que se posent les parents inquiets et mal informés, ce livre propose une visite guidée du collège de la fin des années quatre-vingt.
État des lieux méthodique, il donne à voir ce qui s'y fait : discipline, programme, soutien des élèves, sélection, orientation, projets éducatifs... Il prend la mesure des changements qui s'opèrent : nulle réforme tapageuse, mais des tentatives partout, pour balayer une mauvaise image de marque. Les grands choix qui s'imposent aujourd'hui pour en faire le collège de l'an 2000, apparaissent d'eux-mêmes.
Guide, « Collège, mode d'emploi » livre les clés pour se repérer dans ce qui est, trop souvent, encore la grande forteresse de l'enseignement secondaire. Car, rien n'est possible sans les parents d'élèves.
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La Foire aux cancres, deux millions et demi d'exemplaires en douze langues, plus d'un million deux cent mille vendus dans les pays francophones, un recueil qui a fait rire plusieurs générations. Vingt-huit ans après, leurs auteurs, les cancres, n'ont perdu ni leur drôlerie, ni leur fraîcheur. Dans cette nouvelle édition, revue et augmentée d'un « postambule » de perles inédites, voici l'occasion pour les nouvelles générations de les découvrir et pour les plus anciennes de les redécouvrir : si le temps passe, les cancres restent. Physique : tout corps plongé dans un liquide, s'il n'est pas revenu à la surface au bout d'une demi-heure, doit être considéré comme perdu. Géographie : en Hollande, sur quatre habitants il y a une vache. Histoire : Napoléon mourut dans les bras de Sainte-Hélène. Puériculture : l'allaitement mixte, c'est quand le père et la mère nourrissent l'enfant chacun à leur tour.
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Ce que je raconte ici, c'est ma vie, celle du salarié matricule 1437. 1437, ça n'était pas mon numéro de cellule, c'était mon numéro de poste. Pendant des mois, j'ai vécu sous pression. Ma profession ? Cadre restructuré. Un type suspect qui coûte plus cher que les employés de base. Qui finit par en savoir trop, et par devenir un danger. Bien sûr, la télévision n'a rien d'un monde paisible. Mais une épuration, au fond, se déroule partout de la même façon. Je n'y étais pas préparé. Il m'a fallu utiliser de drôles de moyens pour essayer de sauver ma peau. J'ai beaucoup changé depuis. Je ne suis pas sûr que ce soit en bien. Plongée inquiétante au coeur d'un grand groupe, où règnent violence et lâcheté, satire féroce des élites parisiennes, ce roman de la comédie humaine dans la France contemporaine, pourrait bien être à notre époque ce que L'imprécateur de René-Victor Pilhes fut aux années 70, et Le bûcher des vanités de Tom Wolfe aux années 80.
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Johan se fait surnommer Hobo. Il vit de petits larcins, et son existence s'organise autour des trajets qu'il improvise sur le réseau de chemin de fer français, dont il connaît tous les secrets. Poussé par ses démons, pourchassé par ses souvenirs étouffants, Johan, la plupart du temps, ne peut oublier. Alors, il fuit à toutes jambes. Mais dans ces moments, justement, ses jambes ne le portent plus. Six ans d'errances, pour en arriver là. Antoine, Catherine, Séléna... Passé et présent s'entremêlent. Quant au futur ! L'amour s'échappe dorénavant devant lui à la vitesse d'un express, et la catastrophe n'est pas loin.
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Le sifflement ténu s'amplifia et une-deux-trois-quatre, quatre notes s'essayèrent et se fondirent en accord. Un son riche et harmonieux s'éleva, avec des élancées courtes et des reprises plus appuyées, telle la mélopée d'un choeur qu'on ne verrait pas. D'où pouvait provenir une musique si merveilleuse ? Amandine rouvrit la fenêtre et les pleurs du nouveau-né en colère couvrirent tout. Non, le bruit venait de l'intérieur, et de plusieurs endroits en même temps. Sans être plus fort que tout à l'heure, le chant modulé avait gagné en profondeur et en unité, et il offrait à l'oreille une étendue de laque qui s'illuminait en gerbes rondes et colorées. Toutefois, le son lui-même n'était pas émis de façon uniforme, mais semblait émaner - c'était absurde ! - de différents appareils de l'appartement. Il ricochait, dans un ordre de succession qui n'avait pas l'air prédéterminé, de la télévision à la minichaîne, du micro-ondes au répondeur téléphonique, en passant par le fax et le magnétoscope de Paul qui n'avaient pas encore été débranchés. L'adaptation-contemporaine, précise et malicieuse, d'un lieu commun romanesque : quand un homme marié, Paul Lejeune, qui travaille au BTMF (Bureau des technologies et matières du futur), installe sa jeune maîtresse, Amandine... une étonnante symphonie des objets.
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Il descendait le boulevard Raspail par le trottoir de gauche, dans l'ombre froide des immeubles en pierre, à cette heure indécise où les façades de Paris se parent, sous le soleil couchant, des reflets de l'Orient. Il portait les mêmes vêtements qu'autrefois, une veste froissée sur une chemise havane, un pantalon de flanelle, des mocassins en daim, et il marchait de ce pas lent, préoccupé, qui le distinguait de la foule, jadis, dans les ruelles de Palerme. Et tout reprenait forme, comme sous l'effet d'un dégel imprévu, dans sa façon de se mouvoir, si fluide, si maniérée, la cigarette coincée entre les doigts jaunis par le tabac. le temps qui se consume au bout de sa main. Était-ce bien lui, Ettore Saglieri, incurieux des autres, muré dans sa belle solitude, mais soudainement sans défense sur ce trottoir en pente ? Le narrateur, jeune envoyé spécial de l'Agence, est envoyé en reportage en Sicile, pour couvrir la lente agonie d'un notable. Avec lui, deux anciens, Saglieri, figure mythique du photo-journalisme, et Ganz. Peu après leur retour, Saglieri disparaît sans laisser d'adresse... Au plus loin du mythe du grand reporter, une vision monotone et mélancolique du métier de journaliste. Un livre antonionien, entre les paysages austères du Cri, le rêve d'une autre vie de profession reporter et l'enquête d'identification d'une femme.
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Martine Aubry est la célébrité la plus inconnue de la vie politique française. Soucieuse de protéger son jardin secret, elle demeure un mystère. D'autant plus inaccessible, que son image publique est tout en contrastes : à la fois militante loyale et rétive à l'embrigadement des appareils, austère et facétieuse, sincèrement amicale et irrépressiblement médisante, le coeur dans l'idéalisme social et la raison dans le pragmatisme gestionnaire, un pied dans la gauche jacobine traditionnelle, et l'autre dans la deuxième gauche rénovatrice, suscitant la méfiance des syndicats et la révérence des patrons, dénigrée par les siens et saluée par ses opposants politiques, séductrice détestant la séduction, femme se méfiant du féminisme, elle constitue un paradoxe vivant. Comment cette éphémère ministre du Travail dans le gouvernement Cresson, n'ayant jamais affronté le suffrage des urnes jusqu'aux élections municipales de 1995, caracole-t-elle en tête des sondages d'opinion et incarne-t-elle l'espoir d'une relève ? Pourquoi cette étoile montante du Parti socialiste, est-elle demeurée au zénith de la popularité, au moment où son parti plongeait dans la disgrâce ? Le bilan effectif de son action sur le terrain justifie-t-il sa place dans le coeur des Français ? Ne fait-elle que parler de la politique autrement, ou applique-t-elle réellement une autre politique ? Pendant deux ans, Paul Burel et Natacha Tatu ont multiplié les entretiens avec Martine Aubry, son premier cercle familial et amical, ses partisans comme ses détracteurs, et se sont livrés à une enquête de terrain pour déchiffrer l'énigme Aubry. Ils brossent ici, avec probité intellectuelle et liberté de ton, un portrait biographique contrasté, passionnant, qui fourmille d'anecdotes et retrace deux décennies d'histoire de la question sociale en France.
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Après plusieurs décennies de réformes scolaires, le scepticisme règne : même leurs promoteurs reconnaissent qu'elles ont échoué. La démocratisation n'a pas eu lieu et les nouvelles pédagogies sont impopulaires auprès des pédagogues. Mais ces autocritiques n'ébranlent pas les vieilles croyances : tronc commun, décentralisation, augmentation du nombre des diplômés. Ce qui change, ce sont les comportements des usagers de l'école : sous leur pression se forment, et se renforcent, des bastions protégés - grands lycées ou universités sélectionnistes, grandes écoles. Personne n'ose contester l'enseignement de masse, mais chacun s'efforce de lui échapper. Cette contradiction n'a rien de spécifiquement français : la coexistence d'un enseignement pour tous, aux critères de plus en plus incertains, et d'établissements élitistes, est presque la règle universelle. Le problème est plutôt de savoir si la France pourra faire exception, en préservant une école qui ne demeurera un instrument d'unité civique, qu'en maintenant ses exigences propres. Le présent essai met en lumière ce qui a fait l'originalité du modèle français, analyse la dynamique réformatrice qui a conduit aux difficultés actuelles, et explore les possibilités de sortir de l'ornière. Il montre que la démocratisation de l'école est une illusion, et un échec, quand on la poursuit sans égards aux conditions de survie de l'enseignement lui-même. Chacun admet aujourd'hui que la justice sociale n'est pas possible sans l'efficacité économique. De la même manière, la démocratisation culturelle doit être attentive aux conditions de survie de la culture. Cette vérité simple est encore à faire admettre.
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À l'adolescence, nos enfants semblent s'éloigner de nous. Ils cultivent la contradiction et se réfugient dans leur univers. Or, contrairement aux apparences, la puberté ne fait pas d'eux des étrangers. Leurs difficultés sont, en général, l'écho de celles que nous avons rencontrées au même âge, et que nous avons bien souvent effacées. Parents, souvenez-vous ! L'adolescent que vous avez été, peut aider l'adolescent qui est en face de vous. Patrice Huerre souligne ici combien les difficultés de transmission entre les générations, empêchent l'adolescent de se construire. Trop de secrets de famille l'isolent dans des comportements excessifs, qui peuvent le mettre en danger. D'une adolescence à l'autre, il est nécessaire que se tissent - ou se renouent - les fils de la mémoire. Retrouver les traces de notre propre jeunesse permet à l'adolescent de s'approprier son histoire et, ainsi, de mieux préparer son avenir. Ce livre nous propose une promenade au pays oublié de notre adolescence.
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Depuis trente ans, M. Dolmens est gardien au Muséum d'histoire naturelle. C'est un homme rangé, solitaire, un peu ridicule d'allure, dont l'horizon se borne aux animaux empaillés qui l'entourent. Une présence rassurante et propre à la méditation. Et voilà que la vie fait brusquement son apparition dans cet univers momifié, sous l'aspect d'un gosse de dix ans, charmeur et turbulent, dont on ne sait s'il est mythomane ou simplement joueur. Victime d'une chute et soigné par le gardien, il entraîne celui-ci dans une aventure rocambolesque où le tragique côtoie le canular. Confronté à la famille de l'enfant, à la police, à ses collègues soupçonneux, l'infortuné M. Dolmens ne saura plus se reconnaître dans un monde qui lui apparaît désormais indéchiffrable et vertigineux, pareil à ces grands manèges de foire où le gosse le conduira un soir. Il vaut mieux ne pas chercher à comprendre, se dira M. Dolmens juste avant le drame.
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L'école maternelle, non obligatoire, connaît en France un large succès. À l'origine, la maternelle n'était qu'un mode de garde facile et économique ; son rôle éducatif est aujourd'hui reconnu. Pourtant, cette école incontestée et réputée, reste encore mystérieuse pour bien des parents. Quand mettre son enfant à la maternelle ? À quel rythme ? Comment le préparer à sa première rentrée afin qu'il s'adapte le mieux possible ? Quels sont les grands buts de la maternelle ?... Ce livre ouvre les portes de la maternelle, et fait découvrir à tous ce qui s'y passe chaque jour, comment les enfants y vivent, ce qu'ils y apprennent. Plus encore qu'une description au jour le jour des années-maternelle, ce guide, en s'appuyant sur les expériences les plus novatrices, incite les parents à réfléchir sur les rôles respectifs et complémentaires de la famille et de l'école, pour un développement harmonieux, heureux et cohérent des petits enfants de deux à six ans.
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Hier mythe à la mode, le tiers mondisme est aujourd'hui contrebattu et dénoncé. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les mouvements de libération nationaux (Viêt Minh, F.L.N. algérien, etc.) profitent de l'affaiblissement de l'Europe et de l'esprit du temps, ils imposent l'indépendance du monde asiatique et africain. L'européocentrisme, naguère triomphant, est contesté et rejeté. C'est l'émergence de peuples conquis, dominés, qui furent longtemps cantonnés dans ce que le grand écrivain mexicain Octavio Paz a nommé les faubourgs de l'histoire : qu'il s'agisse de l'Égypte, de l'Inde, du Maghreb, de l'Angola, du Mozambique, et autres. Leur réapparition violente, en tant que sujets de l'histoire active, est une réalité majeure de notre temps. Il n'est pas possible de sous-estimer l'importance de la fin de la période coloniale, de la prise de conscience des rapports Nord-Sud et de la situation particulière des pays d'Asie, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Amérique latine (Chili, Bolivie, Brésil, etc.). Désormais, le reflux de l'idéologie tiers-mondiste est à peu près total. Ce phénomène est dû à une conjonction de facteurs : fin de l'illusion lyrique (Algérie, Cuba, Palestiniens, etc.) ; émergence d'États dont la nature est tyrannique ou totalitaire (Ouganda, Guinée, Cambodge de Pol Pot, Iran de Khomeny) ; oppression de minorités (Kurdes, comme hier Arméniens, etc.) ; développement économique médiocre, et réalités politiques aux antipodes le plus souvent des déclarations de principe. Ce reflux est aussi dû à une meilleure appréciation du totalitarisme soviétique, et de l'échec de l'utopie chinoise. Il est dû, enfin, aux conséquences multiples de la crise économique, et du renforcement de la puissance militaire de l'U.R.S.S. et de l'opposition qu'elle suscite (Afghanistan, Pologne, etc.). Le présent ouvrage évalue, pour la première fois, ces thèmes sans manichéisme et regroupe (dans une seconde partie) une série de textes, de 1965 à nos jours, qui retracent un itinéraire et une époque à travers le tiers monde.
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La crise mondiale qui frappe la majorité des économies, depuis les années 1970, ne concerne pas seulement la production et les échanges, mais traduit également une inadaptation des représentations traditionnelles. La contribution principale de J.-M. Oury à cette critique, prend pour point de départ un diagnostic sans complaisance des infirmités essentielles des théories économiques dominantes qui se révèlent, selon lui, incapables d'expliquer comment les activités d'un commerçant, d'un voyageur ou d'un courtier, deviennent source de richesse dans nos systèmes sociaux complexes. Cette enquête le conduit à placer la notion de vigilance au coeur de l'analyse des processus économiques. Il en résulte une révision de nos repères familiers. Ainsi, l'économie politique de la vigilance substitue-t-elle le concept de décision à celui de bien, en développant un cadre d'analyse dynamique rigoureusement relativiste, dont les deux idées maîtresses sont celles de plus-value locale et de crise locale. L'auteur montre, par cette approche, que la logique qui guide la conduite d'un fabricant, a peu de chance de coïncider avec celle du vendeur du même produit. Si, cependant, l'entreprise survit à leur affrontement, ce n'est pas par l'opération miraculeuse d'une logique englobante qui les concilierait, mais plutôt par le travail efficace de leur vigilance réciproque. L'économie politique de la vigilance, ne constitue pas une théorie au sens strict du terme, mais elle fournit les éléments d'une problématique originale, qui ne manquera pas de stimuler l'imagination de tout lecteur attentif aux réalités économiques contemporaines.
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Inflation non maîtrisée, chômage incontrôlé, parité monétaire non tenue : autant de symptômes du même mal. Tour à tour sont interpellés, et mis en cause, le banquier, le fonctionnaire, le chef d'entreprise, le syndicaliste, qui sont en réalité davantage les victimes, que les véritables responsables d'une situation qui leur échappe. L'érosion de la monnaie, la désorganisation des échanges, et le désordre de la production sont-ils désormais inévitables ? Ce n'est pas ce que pense Jean Saint-Geours, ancien directeur du Crédit Lyonnais, qui démontre dans cet ouvrage que la crise actuelle n'est ni le fruit d'un hasard, ni le résultat d'une politique déterminée, mais la conséquence d'un abandon progressif de l'économie aux lois aveugles du laissez-faire. Le propos de l'auteur ne s'arrête pas cependant à ce constat. Il prolonge son diagnostic par un traitement. Au libéralisme myope des quinze dernières années, devrait succéder une économie du vouloir fondée sur une maîtrise des mécanismes économiques au moyen d'une planification décentralisée, d'un contrôle hiérarchisé des revenus, et d'une régulation modulée du crédit. Aussi éloignée des utopies révolutionnaires que des expédients conservateurs, la voie tracée par Jean Saint-Geours est celle d'un réalisme courageux et sans concession.
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Économiste de formation et fonctionnaire international de carrière, Pol Quentin-Radlé a, lors de ses nombreux voyages en Chine Populaire, posé sur ce pays fascinant le regard d'un observateur attentif et averti. Son livre est essentiel pour tous ceux, industriels, étudiants, ou simples curieux, qui souhaitent percer quelque peu le mystère de l'économie chinoise. Car, dans ce domaine, pourtant étroitement lié à l'organisation de la vie quotidienne, les dirigeants se montrent avares d'informations et de statistiques. L'auteur a pu réunir des éléments et des chiffres inédits en France, et provenant de différentes sources. Il propose une approche concrète, tant des questions monétaires, industrielles, scientifiques et commerciales, que de l'existence des 850 millions de citoyens auxquels le gouvernement a réussi à assurer une protection - contre l'inflation, aussi bien que la famine et les catastrophes naturelles. Cette réussite économique n'a rien de miraculeux. Elle se fonde sur des données techniques précises. Aujourd'hui, après onze ans de Révolution culturelle, la Chine change de cap. C'est la revanche des gestionnaires et des économistes sur les politiques, des managers sur les idéologues. Priorité est donnée à la modernisation, à la productivité. Le pays s'ouvre au monde extérieur. Mais la Chine de Hua ne va-t-elle pas se placer dans la même situation que les pays capitalistes ? La question reste posée. La Chine, demain, sera peut-être l'égale des plus grands, notamment dans le domaine de l'exportation pétrolière. Aucun industriel à la recherche de marchés nouveaux, aucun futur visiteur de la Chine ne peut l'ignorer. L'ouvrage de Pol Quentin-Radlé représente, pour eux, un guide précieux.
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Fléau de l'État ou soupape de sécurité économique, le travail noir, qualificatif imagé des activités clandestines, est à la une de l'actualité. C'est pourtant loin dans les siècles passés qu'il faut chercher ses racines, ainsi que le fait Alfred Sauvy en un historique coloré. En vérité, le travail noir est né avec la première loi sur le travail. Clandestin par nature, le travail noir se prête mal à évaluation. Or, ces activités souterraines se sont étendues dans tous les types de société, sous les formes les plus diverses, voire les plus déconcertantes. De la France, dont Alfred Sauvy analyse longuement la situation, à l'Italie, patrie du travail noir, en passant par la Suède, championne des vertus sociales, il n'est guère de pays qui échappe aux troubles de cette économie parallèle. Pas plus les États-Unis et leur libéralisme, que l'Union soviétique et sa planification, ou les pays en développement. Qu'il soit interdit, toléré, ou même encouragé, le travail noir a d'importantes conséquences économiques, sociales, politiques sur la vie d'un pays. Les avantages (pour l'économie) contrebalancent-ils les inconvénients (pour les finances de l'État) ? Comment l'opinion publique réagit-elle, surtout en période de crise ? Et le gouvernement ? Les migrations clandestines ne sont-elles pas, de toutes ces activités, celles qui, illustrant la marche amorcée du Sud vers le Nord, risquent de perturber le plus la planète ? À ces questions, Alfred Sauvy répond avec sa clarté et sa sagesse habituelles. D'un sujet qui nous concerne tous, mais que chacun a tendance à examiner sans recul, il montre les implications mondiales, sans jamais sacrifier l'anecdote et le pittoresque. Un ouvrage essentiel et passionnant.
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Trop d'impôts, trop de cotisations sociales, trop de prélèvements obligatoires ! L'allergie fiscale est une réaction répandue chez les Français. Il est difficile, cependant, de découvrir le remède approprié. Faire des économies ? Indubitablement. Dans la fonction publique, la protection sociale, les collectivités locales, les entreprises nationalisées. Mais l'application d'un tel régime, seule, est insuffisante. Il faut également favoriser la croissance, par une vigoureuse politique d'aide à l'investissement privé. Privilégier le travail, l'effort, la compétitivité. En bref, diminuer le poids de l'État dans l'économie. En faisant le bilan de santé de notre système fiscal, Philippe Auberger propose, avec clarté et simplicité, comme le dit Jacques Chirac dans sa préface, un véritable programme de rétablissement face à la crise. Il préconise d'adapter nos institutions aux exigences d'une démocratie moderne, de laisser davantage d'initiative et de responsabilité aux citoyens, et de leur permettre de s'exprimer plus souvent. Un livre concret, constructif, et une solution au blocage actuel de l'économie française.
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Voulez-vous connaître la fabuleuse et véridique histoire de Carla - alias Carlotta, Lola ou Charlotte - qui naquit en 1933 dans une pauvre famille napolitaine, apprit très jeune la puissance de ses charmes et la faiblesse des hommes, dont elle usa, par devoir, pour subvenir aux besoins des siens et poursuivre ses études. Comment, après avoir émigré de Naples en Lorraine, puis en Provence, elle rencontra, à Aix, sir Percy, un riche Écossais, amateur de croissants, dont l'amour bouleversa son existence. C'est ainsi que Carla, dûment chérie et proprement épousée, devint lady Caroline Duns, maîtresse d'un château vieux de quatre siècles, et souveraine de ses moindres désirs. Elle mena grand train, fréquenta les palaces, voyageant au pays des merveilles que procurent l'argent et la puissance, sans jamais renier le souvenir de ses origines, ni la pureté de ses sentiments. Jusqu'au jour où, comblée par une vie facile, saisie par cette évidence que le temps qui passe nous conduit à la mort, Carla s'interrogea sur la réalité de toutes choses ici-bas. Que faire de ce bonheur ? Pourquoi les moyens de vivre nous en cachent-ils la raison ? Peut-être faut-il risquer sa chance et choisir de la perdre pour se sauver ? À toutes ces questions que se pose l'héroïne (et le lecteur), la fin de l'aventure répondra. C'est une belle histoire d'amour que raconte Michel Huriet dans ce nouveau roman, traité sur un ton allègre, dans le mode picaresque, rempli d'épisodes cocasses et de personnages hauts en couleurs, d'où se détache la tendre figure de Carla, en proie aux incertitudes du coeur et aux surprises du destin.
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Savez-vous qu'il existe un permis blanc, qui autorise certains automobilistes à circuler, même en cas de suspension de permis ? Savez-vous que la notice du fabricant des radars, énumère les cas où la validité d'un contrôle peut être remise en cause ? Savez-vous que le seuil de l'alcoolémie est de 0,8 g, mais que l'alcootest a été conçu de façon à virer à 0,5 g ? Savez-vous que, dans un grand nombre de cas, vous n'avez pas à payer les contraventions infligées pour dépassement de temps aux parcmètres ? Savez-vous comment acheter une voiture neuve au meilleur prix, une voiture d'occasion aux meilleures conditions ? Savez-vous comment parer aux factures abusives des garagistes ? Savez-vous que la clause défense recours des compagnies d'assurance n'est nullement destinée à protéger les intérêts des automobilistes ? Savez-vous tout cela ? Connaissez-vous tous vos droits ? Non ? Alors, lisez le Guide de défense de l'automobiliste et conservez-le dans votre voiture. Vous ne serez jamais en panne d'arguments pour vous défendre.
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L'école élémentaire, la Communale d'hier, semble défier le temps : mêmes locaux, mêmes usages, mêmes enseignants. De là, cette fausse familiarité qu'éprouve chaque parent en se rappelant ses propres souvenirs d'enfance. Pourtant, de manière souterraine, ce monde de l'école primaire a plus changé dans les vingt dernières années, qu'il ne l'avait fait en près d'un siècle. Ce voyage n'a pas d'autre ambition que de permettre aux parents de mieux comprendre la face cachée des enfants que, 27 heures par semaine et 36 semaines par an, l'école accueille, nourrit, distrait, instruit et éduque. Ni profession de foi ni livre pour spécialistes, il propose un tableau des problèmes du monde scolaire. Comment vit-on à l'école, comment y travaille-t-on ? Quel est le poids et la liberté des parents ? L'école est-elle à la hauteur de ses missions ? Autant de questions auxquelles sont apportées des réponses concrètes mais jamais simplistes. Car ce voyage au centre de l'école est d'abord une invitation à la réflexion ; c'est en cela aussi, qu'il est un guide pour les parents d'élèves.
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À l'ambassade de France à Moscou, alors que la fête bat son plein, le conseiller commercial est retrouvé mort dans son bureau. Crime ? Suicide ? La série noire continue avec les meurtres d'un diplomate anglais et d'une journaliste américaine. Assassinats crapuleux ou machination politique ? Y a-t-il un lien avec les affaires pétrolières sur lesquelles travaille la mystérieuse Jane Simpson, amie des trois victimes ? Peut-on compter sur le KGB et sur la milice pour mener l'enquête, alors que les institutions semblent en pleine décomposition ? La France, dont la diplomatie essaie de rattraper l'histoire dans cette partie du monde, envoie sur place un jeune polytechnicien d'origine russe, qui travaillait jusqu'alors pour le ministre de la Défense. Au Kremlin, Boris Eltsine hésite sur la conduite à suivre : doit-il laisser faire ou s'appuyer sur le KGB ? Ce thriller aux multiples rebondissements, fondé sur des faits réels, nous entraîne de Moscou à Saint-Pétersbourg, et de l'Oural à la Sibérie. L'auteur y démonte, avec autant de précision que d'humour, les mécanismes de la nouvelle économie de l'ombre, et tous les changements qui affectent l'ex-société soviétique. Sur fond de neige, de sang, de pétrole et d'amour.
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