Soixante-cinq des plus grands noms de la magistrature, parmi lesquels François Molins, procureur général près la Cour de cassation, ou Jean-Michel Hayat, premier président de la cour d'appel de Paris, mais aussi des juges des enfants, des avocats généraux, des procureurs, des membres du Conseil constitutionnel, du Conseil d'État, du Conseil supérieur de la magistrature, qui officient aussi bien dans des tribunaux de commerce que dans l'antiterrorisme, à Paris en province et en outre-mer, prennent la parole et nous disent ce qu'est rendre la Justice au quotidien... Comment ? Avec quels moyens ?
Chacune de leurs voix se propose de comprendre un pan des rouages de la machinerie judiciaire et de saisir toute la difficulté d'un métier où l'impartialité, l'intégrité, la recherche perpétuelle de ce qui est juste, font loi. Mais nos gardiens de la justice restent des hommes, faillibles parfois, sensibles - car l'humain n'est jamais loin, et s'il peut être la source de cas de conscience cornéliens, il est aussi ce qui permet d'apporter un peu de lumière dans une profession labyrinthique.
Préface de Chantal Arens, première présidente de la Cour de cassation
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Depuis Montesquieu, on a pris l'habitude de penser que le commerce a des vertus morales : les nations qui commercent ne se feraient pas la guerre. C'est là une illusion funeste.
Du colonialisme d'hier aux guerres douanières d'aujourd'hui, l'histoire du commerce est faite de rapports de force plutôt que d'élans d'amitié entre les peuples.
Pour que le commerce adoucisse réellement les moeurs, il lui faut un cadre politique vertueux. C'est dans les époques où des pouvoirs impériaux bienveillants ont assuré la stabilité de l'ordre international, de la pax romana à la pax americana, que le commerce international s'est le mieux épanoui.
C'est quand la politique dicte ses valeurs que l'économie devient vertueuse.
En conjuguant l'histoire, la philosophie et l'analyse géopolitique, Maxence Brischoux donne les clés pour comprendre la réalité et les enjeux du nouvel ordre économique international. Ainsi, avertit-il, on aurait tort d'attendre du commerce qu'il démocratise la Chine puisque c'est par lui qu'elle étend son influence autoritaire. Symétriquement, si les démocraties européennes veulent préserver leurs libertés, elles devront réapprendre le langage de la vertu et de la force.
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J'accuse
l'économie triomphante
On nous dit que l'économie gouverne le monde, qu'elle est la Vérité révélée et qu'on ne saurait échapper aux Tables de la loi du marché. Quiconque conteste cette idole des temps modernes, cette religion fanatique à laquelle toute l'humanité devrait se soumettre, est immédiatement traité d'irresponsable.
Le citoyen Jacquard se révolte : avec ce dogme de l'« économisme », l'humanité va « droit dans le mur ». On ne résout pas les problèmes humains avec des chiffres et des courbes, sauf à produire les catastrophes que nous connaissons tous : l'augmentation vertigineuse du nombre de chômeurs et de pauvres, à qui l'économisme n'a que de belles promesses à vendre.
Le scientifique Jacquard démonte la pseudo-science des ayatollahs de l'économie. A partir d'exemples précis et vivants (l'emploi, le logement, l'agriculture, l'environnement...) il dénonce les impasses dans lesquelles nous nous sommes engagés et appelle à une révolution des comportements.
Chaque être humain est unique, irremplaçable : nul ne peut être exclu sous prétexte qu'il ne « sert »à rien. Il fallait le courage tranquille d'Albert Jacquard pour oser dire cela aujourd'hui.
Albert Jacquard, économiste et scientifique, auteur de plusieurs ouvrages qui ont fait le tour du monde, mène depuis quelques années, aux côtés de l'abbé Pierre, un combat acharné en faveur des sans-abri.
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La bataille judiciaire est sortie des prétoires, elle se joue désormais aussi bien dans l'arène médiatique que sur les réseaux sociaux : il s'agit souvent de gagner l'opinion publique à sa cause, plus que de convaincre le juge. Les ténors du
barreau n'hésitent plus, pour certains, à fouler aux pieds le secret de l'instruction ou la présomption d'innocence. Les plus courtisés par la presse, entraînés par des communicants chevronnés, vont jusqu'à divulguer les procès verbaux pour contrer la partie adverse, empêcher un non-lieu ou peser sur le travail des magistrats. Le jeu est risqué. Quelques-uns s'y sont brûlé les ailes...
Dans un monde où la communication est devenue une arme de destruction massive capable d'infléchir le cours d'un procès, les grands fauves du barreau
aiguisent leurs griffes et rugissent d'autant plus fort.
Au terme d'une longue enquête au coeur des palais de justice et dans les coulisses des cabinets, Valérie de Senneville et Isabelle Horlans ont mis au jour les stratégies, les méthodes et les secrets des plus illustres avocats, tels Éric Dupond- Moretti, David Koubbi, Jean Veil, Georges Kiejman ou encore Henri Leclerc.
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« Écoutez-moi ! Je me nomme Pierre Victurien Vergniaud. Je vous parle d'outre-tombe. Je fus traduit le 24 octobre 1793 devant le Tribunal révolutionnaire avec vingt autres députés de la Convention sous l'accusation d'une conspiration imaginaire contre l'unité et l'indivisibilité de la république, la liberté et la sûreté du peuple français ».
On les appelait les Girondins, et bien sûr Vergniaud, l'avocat qui était leur leader charismatique, n'eut pas l'occasion de proférer ces paroles, car au bout de deux séances houleuses qui tournèrent à leur avantage, le tribunal aux ordres de Robespierre décida de les envoyer directement à l'échafaud sans autre forme de procès. Ainsi périrent des élus qui avaient été parmi les premiers artisans de la révolution, mais qui avaient eu le tort de s'opposer à la Terreur.
Michel Laval a retrouvé les notes que Vergniaud a prises en prison pour préparer son procès. Il lui donne ici, enfin, la parole dans un plaidoyer lucide et émouvant qui non seulement récuse les accusations absurdes portées contre les Girondins, mais fait la démonstration politique que le pire ennemi de la révolution fut la minorité extrémiste qui s'afficha comme son seul représentant légitime. Et pose la question : toutes les révolutions sont-elles donc condamnées à finir en bain de sang ?
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En France, les start-up sont devenues l'objet d'un véritable culte. Elles font rêver les jeunes diplômés comme les investisseurs en tous genres... et les hommes politiques. On s'extasie à juste titre sur les « licornes » françaises : Doctolib, BlaBlaCar, Criteo... Mais ces réussites incontestables sont l'arbre qui cache la forêt des start-up (il y en aurait plus de 10 000 !) - celles pliées aussi vite qu'elles ont été créées, celles qui végètent, puis s'étiolent après un départ fulgurant. Pourtant, ce n'est pas faute de financements : par l'entremise des business angels et des venture capitalists, l'argent coule à flots dès qu'est prononcé le mot magique de « start-up ». Et l'État n'est pas en reste. Pour que la France accède au statut de « start-up nation » que le président appelle de ses voeux, il arrose l'écosystème de la French Tech d'aides en tous genres. Pourtant, tout devrait éveiller la méfiance des investisseurs : les start-up sont évaluées non pas en fonction de leurs profits - inexistants - mais de nouveaux critères non orthodoxes inventés pour les besoins de la cause. Certes, dira-t-on, mais n'est-ce pas la seule façon de voir émerger des Amazon, des Google ou des Uber européens ? Hélas, plusieurs experts nous expliquent pourquoi l'écosystème français est structurellement incapable de donner naissance à de tels géants. Les start-up sont-elles au moins utiles à l'économie du pays ? Pas davantage. Petits employeurs, gros consommateurs de subventions, championnes de la précarité, elles font (dans le meilleur des cas) la fortune de leurs seuls fondateurs, qui cherchent à vendre leurs parts le plus vite possible, souvent aux grosses sociétés dont elles « challengent » le business model...
Le crash est imminent, nous avertit Michel Turin. Vous avez aimé l'éclatement de la bulle de l'internet en 2000 ? écrit-il. Vous allez adorer celle des start-ups !
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La presse a connu plus de changements ces soixante dernières années qu'en six cents ans. Elle est passée en accéléré du plomb au digital. L'information est devenue immédiate. Cette révolution de l'instantanéité a profondément modifié la façon dont les journalistes travaillent, mais surtout elle a totalement bousculé les habitudes du public. Le paysage ne cesse de se transformer sous nos yeux : en un quart de siècle, nous avons vu apparaître les sites fixes, puis les smartphones, la vidéo en ligne, les réseaux sociaux et maintenant l'intelligence artificielle.
On a pu mesurer avec la crise des Gilets jaunes, l'ampleur de la révolution en cours. Facebook a permis au mouvement d'émerger et de donner la parole à ceux qui ne l'avaient jamais eue. Une sorte de nuit du 4 août durant laquelle les journalistes ont perdu une part de leur privilège d'informer. Mais les réseaux sociaux ont aussi été un vecteur de propagation des fake news et de l'hystérisation du débat politique.
L'issue de cette révolution est bien incertaine. Assistera-t-on à la victoire de l'écran comme nouveau support de l'écrit ? La presse papier est-elle condamnée ? Quels titres survivront dans la tempête ? L'histoire est en marche.
C'est l'histoire de cet incroyable big bang que vous racontent de l'intérieur Francis Morel, patron de presse, au Figaro, aux Échos puis au Parisien et Jean-Michel Salvator, qui a appartenu aux directions des rédactions d'Europe 1, du Figaro et de BFMTV.
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Du Moyen-Âge aux gilets jaunes, les révoltes fiscales jalonnent l'histoire de France. Au-delà de leur violence, ces mouvements portent une vraie réflexion sur la philosophie de l'impôt, la place de l'État et la liberté des personnes. Il y a les émotions populaires et spontanées, et il y a les révoltes structurées et organisées, qui refusent l'omnipotence de l'État. C'est que l'impôt dit beaucoup du rapport de l'homme à la société. Celui-ci doit-il uniquement servir au financement des activités régaliennes ou bien doit-il être l'instrument de la redistribution des richesses et de la construction des personnes par l'État ? La discussion est âpre et nombreux sont les penseurs à débattre d'une juste théorie de l'impôt.
De l'Antiquitéà Margaret Thatcher, de Richelieu à Emmanuel Macron, les auteurs content l'histoire de ces révoltes fiscales qui ont contribuéà façonner le monde contemporain. En convoquant les grands auteurs et en réfléchissant à la finalité de l'impôt, ils proposent aussi une analyse de ce à quoi pourrait ressembler un impôt juste. Car avant de prélever, l'État doit au préalable définir son champ d'intervention et circonscrire ses dépenses. À l'heure où la France est embourbée dans le débat fiscal, cet ouvrage permet de prendre de la hauteur et offre une réflexion vivante sur l'impôt, à travers son histoire et ses théories.
Victor Fouquet est doctorant en droit fiscal à Paris 1 Panthéon- Sorbonne et chargé de mission au Sénat. Il a publiéLa Pensée libérale de l'impôt : anthologie chez Libréchange en 2017.
Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique et chercheur associéà Sorbonne-Université. Il a notamment écrit La Parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France chez Calmann-Lévy en 2018.
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En rupture avec tant de restaurateurs grincheux, qui râlent contre les impôts et les charges, dénigrent les fournisseurs et arnaquent les clients, Xavier Denamur brise la langue de zinc.
Il raconte son quotidien, en cuisine et en salle, les marges, les embauches et les prud'hommes, ne cachant rien des dessous-de table et des méthodes peu ragoûtantes du milieu de la restauration. Il dit comment, en faisant le choix du « vrai fait maison » pour le plaisir de ses clients et en acceptant de bien payer et de déclarer ses équipes, il a pu donner une âme à sa petite entreprise. Tout le contraire du modèle dominant « low cost », imposé par les cupides de l'agroalimentaire surgelé qui ont piégé la restauration indépendante et saccagent la planète.Avec l'esprit pratique du petit commerçant et l'exigence du citoyen, Xavier Denamur propose d'agir, avec tous les insurgés qui militent déjà pour faire trembler le système, afin de mieux vivre, mieux partager, et s'en sortir ensemble
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Comment nourrir neuf milliards d'humains en 2050 alors que les ressources en eau se tarissent, que les terres cultivables se réduisent et qu'un tiers des espèces de poissons sont déjà en voie de disparition ? C'est l'équation qui affole la planète.Le constat est terrible et général. Les Nations unies viennent d'appeler à une mobilisation internationale contre le « tsunami silencieux » de la crise alimentaire mondiale qui menace d'entraîner dans la famine des dizaines de millions de personnes supplémentaires. De nombreuses associations françaises affirment haut et fort qu'il y a dans notre pays également des risques d'émeutes de la faim.La faute à qui ? Aux spéculateurs qui ont profité de la flambée des prix des denrées alimentaires pour s'enrichir ; aux producteurs de biocarburant qui utilisent d'énormes surfaces agricoles pour alimenter le moteur de nos voitures ? Ne faudrait-il pas aussi serrer la ceinture des pays les plus riches qui gaspillent les ressources terrestres comme si elles étaient inépuisables ?Misère généralisée, crise du marché des matières premières, enjeux environnementaux : Frédéric Mouchon dresse un panorama clair, précis et informé de ce qui constitue l'un des plus grands défis de notre siècle.
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Le nom de Christian Pellerin est associéà la construction de 50 000 logements et de 3 millions de mètres carrés de bureaux principalement en France, à l'émergence du quartier de La Défense, à la réalisation du carrousel du Louvre avec l'architecte Ieoh Ming Pei, ainsi qu'à un surnom légendaire, celui de « roi de La Défense ».
Son histoire est digne des meilleures fictions : la réussite la plus éblouissante y voisine avec un parcours chaotique, la vie privée vient se mêler à la vie professionnelle, les déchaînements médiatiques font écho à des instructions judiciaires infondées en cascade et qui se sont soldées par des non-lieux. Mais l'homme, à terre, s'est toujours relevé pour créer à nouveau, entreprendre, aménager, humaniser les bureaux.Art de construire et déchéance actuelle des villes, rôle des politiques et de l'administration, mort d'un métier au profit des « bétonneurs » ; avec passion et enthousiasme, Christian Pellerin nous fait revivre un des épisodes les plus flamboyants et méconnus des « Trente Glorieuses » : l'épopée immobilière d'une France qui croyait alors en son avenir.
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Qui sommes-nous pour les Japonais ? Vus dans leur miroir, quel visage avons-nous ? Et, eux-mêmes, comment se voient-ils ? Jusqu'à hier, il était facile de répondre à ces questions.
Mais la croissance économique du Japon, son intégration dans les échanges internationaux, la fin de la Guerre froide et des contraintes qu'elle faisait peser sur sa diplomatie, ont singulièrement élargi leur horizon. Les Japonais voyagent, et leur pays s'ouvre au tourisme. L'Occident n'est plus la seule figure de l'étranger, et les Occidentaux ont cessé - à leurs yeux - d'être tous pareils. L'archipel découvre, en même temps, sa souveraineté et ses liens asiatiques.
Une révolution s'accomplit au pays du Soleil Levant. Mais elle se fait sans bruit. En est-elle, pour autant, de moindre conséquence ? Parce que le Japon est un partenaire majeur dans le jeu économique mondial, il est indispensable de comprendre, de l'intérieur, la métamorphose dont il est le théâtre. Surprenant, original et brillant, l'ouvrage de Karoline Postel-Vinay est l'occasion, pour nous, d'effectuer - dans les têtes japonaises - un voyage insolite. On prendra ainsi toute la mesure d'un bouleversement, dont les effets risquent d'être considérables.
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L'effet Gulliver frappe : la France, malgré la richesse de ses ressources et de ses talents, est aujourd'hui durement touchée. Trop grand chez les Lilliputiens, trop petit chez les géants, le héros de Swift ne cessait d'être inadapté aux pays changeants qu'il traversait et d'en payer le prix fort. L'effet Gulliver surgit de ce décalage entre un monde - en changement rapide - et le relatif immobilisme de nos institutions, de nos organisations, de nos pratiques politiques, économiques, éducatives et sociales : il produit chômage, désespérance suburbaine, exclusions, et fragilise de plus en plus nos systèmes de protection. Dans ce livre vif, et nourri d'exemples abondants, Hervé Sérieyx nous entraîne dans un tour de France des immobilismes en soulignant combien ils auront alourdi chez nous le coût de la crise. Mais l'effet Gulliver, ça se corrige : ce décalage, entre un monde tourbillonnaire et des institutions figées, n'est pas irrémédiable. Dans un contexte de plus en plus troublé et insaisissable, seules survivront les organisations humaines capables d'inventer de nouvelles solidarités, et de se battre contre les idées reçues. Cette bataille, déjà bien engagée sur le terrain, ne pourra être remportée sans le soutien actif des décideurs institutionnels. Pour l'auteur, ce sera l'enjeu majeur du débat politique des prochaines années.
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Tant de fois prophétisé, l'éveil économique de la Chine s'accomplit sous nos yeux. Un taux de croissance exceptionnel, une évolution rapide vers l'économie de marché, y présagent d'immenses transformations sociales. C'est sur les marges du continent que s'est forgé le nouveau capitalisme qui gagne aujourd'hui le coeur de la Chine : à Taïwan, Hongkong, Macao, mais aussi dans les communautés de la diaspora chinoise en Asie du Sud-Est. Cet essor économique s'accompagne du retour des oncles d'Amérique, ces riches Chinois de l'étranger. Mais il est aussi l'oeuvre de millions de petites initiatives individuelles, qui fructifient dans le cadre encore rigide de l'économie marxiste. Au terme de dix années d'enquête, de séjours et de rencontres, Éric Bouteiller a cerné les méthodes et les valeurs de ces nouveaux entrepreneurs. Car c'est avant tout aux hommes qu'il s'est attaché. À leur vision du monde, à leurs mentalités souvent impénétrables pour l'Occidental. Retraçant l'odyssée des migrants revenus au pays, ou des pionniers devenus milliardaires, il nous fait découvrir le monde de perpétuelle instabilité dans lequel évolue l'homme d'affaires chinois. Passion du jeu, sens du clan, opportunisme radical : tels sont les traits de ces mutants bâtisseurs d'un miracle économique. Explorant de manière indissociable l'économie et la culture, Les nouveaux empereurs permet de poser les vraies questions sur une Chine en pleine métamorphose.
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Pendant vingt-cinq ans, le chômage a été au coeur des préoccupations de tous les Français.
Et si l'on avait changé d'époque ?
La chute de la natalité et l'abaissement de l'âge de la retraite, conjugués avec la reprise économique, sont en train de créer une situation radicalement neuve. Pour la première fois, le nombre de personnes en âge de travailler cesse d'augmenter et, à partir de 2010, va commencer à diminuer. Si la croissance se maintient, il n'est pas déraisonnable d'imaginer bientôt en France un taux de chômage comparable à celui des États-Unis, autour de 5 % de la population active.
Tous les discours de la classe politique sont à repenser à la lumière de ce fait incontestable. Car le problème de demain n'est plus le chômage , c'est celui du travail. Les travailleurs sont-ils formés à l'économie nouvelle ? Les entreprises sont-elles organisées pour intégrer les nouvelles mentalités ? Avons-nous les cadres juridiques pour concilier mobilité et sécurité ? Comment accueillerons-nous les inévitables flux migratoires ? Cela ne dépend pas que des États, mais aussi de nous.Jean Boissonnat, après avoir été directeur des rédactions du groupe Expansion puis membre du Conseil de la politique monétaire de la Banque de France, est chroniqueur àL'Expansion, à Ouest-France, au Journal du dimanche. Expert économique et politique incontesté, il a notamment publié Rendez-vous avec l'histoire (Calmann-Lévy, 1995), La Révolution de 1999 (Sand, 1997), L'Aventure du christianisme social (Bayard, 1999).
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Rien ne prédestinait un enfant d'une famille modeste de la banlieue d'Asnières, à l'aube des Trente Glorieuses, à devenir l'homme qui, au tournant du siècle, démocratiserait la joaillerie de luxe et révolutionnerait la place la plus chic de Paris, avec pour mot d'ordre le luxe pour toutes les femmes.
Alain Némarq, patron de Mauboussin, artiste et joaillier, s'est fait par les femmes. Ce timide qui se croyait dénué de toutes qualités leur doit l'essentiel. Ce livre, qu'il leur dédie, paie à son tour, après son métier-passion de joaillier, sa dette à tous les dons, les leçons qu'il a reçus d'elles. De multiples portraits - des femmes admirables de sa famille, des égéries qui lui ont appris la joaillerie, des grandes dames des Arts et des Lettres - font de ce livre un bréviaire amoureux dans la Cité des Femmes.
Alain Nemarq, joaillier rebelle et inspiré, est un homme de conviction et de combat qui n'aura cessé de se battre en actes contre tous les establishments. On trouvera dans ces pages authentiques et sincères qui nous emmènent d'Asnières 1950 à Saint-Germain des Près et New York des années 2000, le récit sans complaisance et au parfum littéraire d'un ami du genre humain.
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Les relations entre banquiers et clients, parfois violentes, souvent méfiantes, sont fondées sur des contradictions profondes venant de deux définitions de ce qu'est la banque : une institution sociale assurant un service public ou un espace marchand poursuivant des buts uniquement monétaires.Les banques françaises ont entamé dans les années 1960 un tournant commercial qui a transformé leurs modes de recrutement, leur management et les services proposés aux clients. Dans les années 1960 et 1970, le client bancaire « type »était un salarié disposant d'un revenu permanent, qui lui permettait de projeter épargne et crédits. Alors que la situation de l'emploi a changé, que les carrières sont moins sûres, et que l'insertion professionnelle des jeunes générations s'est compliquée, les banques continuent à exiger une stabilité professionnelle, mais aussi personnelle et familiale. Cela les mène soit à rejeter une partie de leurs clients, soit à trouver des moyens de faire « comme si » les clients ressemblaient aux salariés stables nécessaires au commerce d'argent tel qu'elles l'ont organisé.Les clients eux-mêmes font en sorte de ressembler au modèle exigé. Au travers d'entretiens avec des emprunteurs de crédit immobilier, L'Épreuve de l'argent donne à voir ces efforts de mise en conformité de soi avec l'image du « bon client bancaire ».Ce livre de « sociologie du quotidien » permet à chaque lecteur, tout particulièrement en période de crise financière, de se retrouver et de s'interroger sur son propre rapport à la banque et à l'argent.
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Trente-six ans de dérive chronique et aujourd'hui un déficit qui se finance par l'emprunt. Bientôt 2 000 milliards d'euros de dette, auxquels il faut ajouter les 1 000 milliards de retraite garantis par l'État. Les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, se sont montrés timorés, à la limite du fatalisme, face à l'épreuve de vérité, dans le discours comme dans l'action.
Les conventions de langage, bannissant les mots « rigueur » et « hausse des impôts », chérissant les tabous de la République, reflètent déni de réalité et tyrannie du calendrier électoral.
Ni les coups de « rabot », ni une réforme a minima des retraites, ne peuvent enrayer l'engrenage du surendettement. Le Trésor public emprunte 800 millions d'euros par jour pour financer les dépenses courantes et rembourser la dette, à l'instar d'un ménage pris au piège d'un crédit revolving. Et comme nos créanciers sont désormais majoritairement des investisseurs étrangers, la France met en péril son indépendance et sa souveraineté. Cela ne peut plus durer, affirme Jean Arthuis, avec la conviction d'un homme qui plaide depuis des années pour une plus grande rigueur budgétaire. Il nous présente ici un plan de redressement des finances publiques audacieux, juste, structurel, à effet rapide... et radical ! Un remède de cheval, diront certains. Mais a-t-on vraiment le choix ? Que peuvent proposer les futurs candidats à l'élection présidentielle de 2012, quelle que soit leur couleur politique, si ce n'est de la sueur et des larmes ? Alors autant nous administrer à nous-mêmes la potion amère, à condition qu'elle soit équitablement répartie entre tous les Français, plutôt que de subir l'humiliation d'un diktat du FMI ou de nos créanciers. C'est le prix de la confiance retrouvée en l'avenir.
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Enfin, un tabou se brise. Il est maintenant admis que les délocalisations à répétition ont entraîné la France sur la pente d'une désindustrialisation catastrophique. En effet, la mondialisation, loin d'être comme ailleurs un « accélérateur de croissance », agit en France comme une pompe aspirant des emplois de plus en plus qualifiés vers les pays émergents et refoulant dans les rayons de nos hypermarchés des produits toujours moins chers. Tout cela sous l'oeil bienveillant des pouvoirs publics, qui refusent de comprendre que le consommateur est aussi un salarié et que, en cassant les prix, la grande distribution casse aussi des emplois.
Oui, la France, où les banques prêtent plus facilement pour consommer que pour investir et produire, est aujourd'hui à contre-emploi dans tous les sens du terme. Et non, la mondialisation n'est pas « une chance pour la France »... sauf, nous dit Jean Arthuis dans ce livre décapant, si un président déterminéà inverser la spirale infernale rompt avec la politique « virtuelle » faite d'hypocrisie et de pieux mensonges, conditionne l'accès à notre marchéà des contreparties véritables et brise le carcan administratif et fiscal dans lequel un État devenu parasitaire enserre nos entreprises, les acculant, toujours plus nombreuses, à la délocalisation... ou à la faillite. Sauf si l'Europe entend enfin exister politiquement et assumer les prérogatives que ses membres lui ont confiées.
Un coup de sang argumenté et documenté, à la veille d'échéances cruciales pour le pays, par un homme politique atypique, connu pour sa pugnacité et son franc-parler, qui ne se résout pas au déclin économique de son pays.
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Nommé par François Mitterrand au début de son premier septennat, Pierre Marion a dirigé, pendant dix-sept mois, les services secrets français. Dans ce livre-choc, il rompt le silence et raconte son aventure. Pierre Marion décrit les conditions de sa nomination, la découverte des surprenantes faiblesses du SDECE, la bataille qu'il a dû mener contre les autres administrations, et certains ministres, pour réformer nos services secrets, les résistances et les intérêts qui l'ont empêché - faute du soutien du chef de l'État - de remplir sa mission. C'est la première fois que le responsable au plus haut niveau de la DGSE parle, d'une façon concrète, au jour le jour, parfois heure par heure, de ce qu'il a vécu : le refus de coopérer de la DST, les luttes d'influences franco-françaises en Afrique, la guérilla des services, les négociations avec les Syriens pour faire cesser le terrorisme, la question du recours aux neutralisations... C'est dire que ce grand document va très au-delà du récit d'une aventure personnelle. À travers son témoignage, Pierre Marion dénonce les insuffisances qui interdisent à la fonction secrète de jouer pleinement son rôle en France, plaide pour une stratégie forte contre les menaces terroristes, et appelle de ses voeux une revalorisation des services secrets, tant aux yeux de l'opinion, qu'au sein de l'appareil d'État.
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Un des grands entrepreneurs des Trente Glorieuses prend la parole en ces temps de crise, en appelant à un sursaut des politiques, des chefs d'entreprise et de la société civile. Analysant, avec son ami Jean Bounine, les raisons de la crise actuelle, François Dalle refuse le discours négativiste dominant, qui semble destiner notre pays à consommer et à travailler toujours moins. Si les entreprises françaises se contentent de gérer la réduction continue des investissements, et ne cessent de licencier pour réduire indéfiniment la voilure, elles seront bientôt incapables d'inventer les produits de demain et de préparer l'avenir. Comment renouer avec une dynamique de progrès ? Quel doit être le rôle de l'État dans ce sursaut ? Comment les entreprises peuvent-elles rompre avec la logique purement financière et gestionnaire, pour susciter l'initiative, encourager l'innovation du plus grand nombre ? Nous n'inventerons l'abondance de demain, qu'à condition de ne pas laisser se détériorer le tissu économique et moral d'une société en mutation profonde. C'est un message de dynamisme et d'humanisme que nous adresse ici un grand entrepreneur et stratège des années de progrès.
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Le Crédit Lyonnais défraye la chronique depuis de nombreux mois. Et pour cause. Jamais une banque française n'avait manifesté autant d'ambition, pris autant de risques, suscité autant de critiques et, pour finir, perdu autant d'argent. De vieille dame frileuse et digne, le Crazy Lyonnais, dont la presse anglo-saxonne a fait ses délices, s'est métamorphosé, à la fin des années 80, en conquérant assoiffé de puissance, instrument de revanche de deux de ses présidents. Banquiers trop crédules, aventuriers internationaux, tutelle irresponsable, dilution des responsabilités, absence de sanctions ; de la prise de pouvoir de Jean-Maxime Lévêque, à la politique impériale de Jean-Yves Haberer, et au grand nettoyage de Jean Peyrelevade, Éric Leser retrace ici les péripéties de ce roman financier, exemplaire du laisser-faire des dix dernières années et d'une dérive de la morale publique.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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