Les Bruxelloises ont mille visages : Belges francophones ou néerlandophones, cousines françaises, expatriées eurocrates ou immigrées en quête d'une vie meilleure au grand carrefour de l'Europe. Pourtant, quand on les croise, on les reconnaît tout de suite. Elles sont ouvertes, drôles, généreuses, accueillantes et serviables.Les Bruxelloises vivent à une heure vingt en train de Paris, dans la capitale d'un pays devenu en quelques décennies le point de mire de l'Europe. En tirent-elles une gloire particulière ? Pas le moins du monde. Elles ont beau baigner dans l'avant-garde depuis toujours, elles ne se prennent pas pour les reines du poulailler.En bonne Bruxelloise d'adoption, Elisabeth Clauss vous prend sous son aile pour vous faire découvrir une ville plus complexe qu'il n'y paraît. Des créateurs que la mode internationale s'arrache aux fritkots incontournables, des pubs irlandais aux restos libanais, du coiffeur de la Cour aux hammams traditionnels, des parcs envahis de pintadeaux dorlotés et de perruches vertes, en passant par les hauts lieux de la nuit si joyeuse et si gay, Une vie de Pintade à Bruxelles guidera vos pas dans cette formidable basse-cour
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Les Moscovites filent le train de l'histoire au pas de course, bien décidées à se venger de sept décennies soviétiques. Leurs excès des années 90 sont légendaires, mais elles n'en sont déjà plus là. Elles continuent leur profonde métamorphose. Certes, elles raffolent toujours de ce qui brille. Leurs manucures sont ciselées, leurs stilettos aiguisés. Mais sous leur plumage chamarré, les Moscovites sont autant de mères courage, bosseuses, passionnées, engagées. Moscou, c'est vrai, est rarement tendre avec elles. Alors, elles jouent des coudes et des griffes, pour s'ébrouer plus à l'aise.Madeleine Leroyer, journaliste française installée à Moscou, a exploré cette volière àétages multiples, pour mieux découvrir les secrets de ces femmes aux faux airs de filles faciles.Les arrière-cours des immeubles où se cachent les ateliers des créatrices de mode, les cafés où arrêter le temps, les restaurants où savourer la perestroïka culinaire, les patinoires les plus romantiques, les meilleurs bains russes, les fameux bani, pour se faire fouetter à coups de feuilles de bouleau, ou encore le dress code des clubs qui font la réputation des folles nuits moscovites : carnet d'adresses à l'appui, ce guide mènera vos pas dans une trépidante basse-cour.
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Le plus grand danger qui guette les touristes en Afrique du Sud, c'est de passer à côté de Johannesburg. La capitale économique du pays a été trop longtemps négligée par les voyageurs. Mais elle commence à rivaliser avec sa petite soeur Cape Town sur les circuits touristiques. Certes, Cape Town a été mieux servie par Mère Nature, qui lui a offert un physique à couper le souffle. Pourtant Johannesburg a le parfum et l'élan d'une ville au destin farouchement ancré dans la modernité. Les globe-trotteurs ne s'y trompent pas qui, de plus en plus, s'arrêtent à Joburg pour profiter de l'énergie de la mégalopole.
Les habitantes de Cape Town et de Johannesburg sont à l'image de leurs villes. Les Capétoniennes sont simples, saines, musclées et dorées par le soleil austral. Les Joburgeoises sont intransigeantes et courageuses, excessives et passionnées.L'Afrique du Sud est la proue de l'Afrique. C'est aussi un paradoxe. Sophie Bouillon prend à bras-le-corps le pays tout entier. Avec appétit, elle relève le défi de nous conter deux villes aux personnalités aussi fortes que des lionnes.Les Sud-Africaines sont multiples et complexes. Ici, la diversité est bien sûr maître-mot. Nelson Mandela a oeuvré pour la réconciliation et pour l'égalité, à l'abolition de l'apartheid. Une mission qui perdure. Le pays compte onze langues officielles et mille fois plus de nuances de vies. Sophie Bouillon est notre interprète dans ces jungles urbaines. Elle nous prend sous son aile et nous donne les codes pour naviguer sans danger dans ces basses-cours effervescentes, depuis les gradins des matchs de cricket et les ateliers des designers locaux, les tables de massage des spas exotiques. Elle est notre guide dans les labyrinthes des townships.L'Afrique du Sud est une aventure, pas une promenade. C'est une destination, pas un trajet. On ne va pas traîner à l'autre bout du monde par hasard. Entre cours de yoga à Cape Town et bars branchés à Johannesburg, entre barbecue à Soweto et restaurant de curry du Cape Malay, Sophie nous aide à trouver nos repères, dans un pays fascinant et en pleine mutation.
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Masochistes, les habitants du Nord et du Pas-de-Calais ?
On le croirait bien. Ils aiment passionnément leur région, « braient » quand il s'agit de la quitter, et pourtant, ils sont les premiers à diffuser des clichés catastrophiques. Dernier avatar en date, le film de Dany Boon, Bienvenue chez les Ch'tis. Une comédie avec un coeur gros comme ça, gentille et humaniste... et qui, pourtant, enfonce le clou d'un Nord ouvert sur les autres mais replié sur lui-même, bourré de complexes... pour ne pas dire bourré tout court.Non, le Nord-Pas-de-Calais, ce n'est pas cela, proteste Élise Ovart-Baratte, jeune chercheuse du Nord, qui, pour s'être étonnée que le Conseil régional ait accordé une subvention de 600 000 euros au film de Dany Boon, s'est fait sévèrement réprimander par son entourage.Aujourd'hui, elle persiste et signe en posant des questions qui fâchent : pourquoi cette région sait-elle si peu mettre en valeur ses innombrables atouts ? Pourquoi ses habitants se complaisent-ils dans une vision passéiste de leur région ?Dans un pamphlet salutaire et revigorant, Élise Ovart-Baratte fait valser les idées reçues en interrogeant l'identité d'une région longtemps méconnue et souvent méprisée.
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